Les chefs des grandes entreprises canadiennes prennent les grands moyens pour s’assurer d’un avenir meilleur.
Plus la pandémie perdure, plus je suis impressionnée par la résilience de l’industrie automobile canadienne. Contrairement aux dirigeants de l’industrie automobile des générations précédentes, nous qui avons eu à exploiter une entreprise durant cette pandémie avons dû faire des choix et prendre des décisions que nous n’aurions jamais crues nécessaires en temps « normal ».
Malgré ces décisions difficiles, nous avons été capables de survivre et même, pour certains d’entre nous, de prospérer. Notre approche hors des sentiers battus en matière de résolutions de problèmes et notre optimisme inébranlable nous ont permis de braver la tempête et d’espérer des temps meilleurs pour très bientôt.
Ce numéro d’Autosphere Mag, le tout premier de l’année 2022, est rempli de récits décrivant comment les chefs d’entreprises canadiens planifient l’avenir et prennent des décisions qui leur permettront d’être bien positionnés pour tirer avantage des possibilités qui s’offriront à eux au sortir de la COVID-19.
La pandémie a certainement entravé la décarbonation des parcs. Toutefois, le virage vers des transports sans émissions poursuit sa course. À ce titre, le reportage sur le virage effectué de façon méthodique par Hydro-Québec en est une illustration éloquente. Notre société d’État ouvre le chemin pour plusieurs gestionnaires de parc qui envisagent aussi cette nouvelle approche.
Gérer les attentes de ses employés
L’un des grands enjeux auxquels sont actuellement confrontées les entreprises est la nécessité d’embaucher et de retenir de bons employés. Il s’agissait déjà d’un défi avant la pandémie, et la COVID-19 n’a fait qu’exacerber le problème.
Ici encore, les chefs d’entreprises envisagent l’avenir avec une stratégie plus proactive que réactive qui leur permet de fidéliser les meilleurs talents. L’approche adoptée par Zak Krieger, directeur de l’exploitation chez Barton Auto Parts, a retenu mon attention. Plutôt que de risquer de voir certains de ses employés choisir d’aller travailler pour un autre employeur, il a décidé de leur offrir une augmentation de salaire pour rendre moins attrayante l’idée d’aller voir ailleurs.
Son approche mérite certainement d’être envisagée, surtout en sachant combien il en coûte pour dénicher, embaucher, accueillir et former du nouveau personnel. En plus de coûter cher, cela demande beaucoup de temps et nuit au moral des troupes. Vous pouvez lire l’article : Gestion de l’approvisionnement et du personnel chez les grossistes sur Autosphere.ca.
Cette approche proactive à la fidélisation des talents est un autre bel exemple des moyens mis en place par les chefs d’entreprises avisés qui sont résolument tournés vers le futur et qui prennent les grands moyens pour s’assurer d’être prêts à capitaliser sur les occasions alors que les affaires reprendront au Canada et à l’étranger. Il y a là matière à réflexion pour nous tous.