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Des conditions favorables à l’attrait et à la rétention des travailleurs

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Des ateliers qui savent se démarquer auprès des travailleurs. Photo AdobeStock

Dans un contexte qui frise le plein emploi, les techniciens peuvent se faire sélectifs sur l’atelier où ils choisissent de travailler.

Nous avons demandé à des travailleurs d’atelier de mécanique pour quelles raisons ils ont choisi de faire carrière dans une entreprise plutôt qu’une autre.

Nous avons trouvé le premier groupe de travailleurs chez M Mécanique 360 Saint-Vincent-de-Paul. Cet atelier, qui s’est mérité le titre de M Mécanique 360 de l’année lors du Congrès du Groupe Del Vasto, est dirigé par Xavier Huberdeau. L’approche de ce jeune gestionnaire semble peser énormément dans la balance.

Samuel Forest travaille à titre de mécanicien depuis cinq ans dans cette entreprise. Auparavant, il a œuvré dans quelques ateliers, dont un situé chez un concessionnaire ; une expérience qui lui a déplu. « J’étais considéré comme un simple numéro », résume-t-il.

Même s’il habite loin de l’atelier, Samuel a répondu à l’invitation de M. Huberdeau de se joindre à son équipe. « Il m’a dit qu’il avait besoin de mon aide, ce qui est toujours valorisant, et il proposait des conditions très compétitives. Toutefois, ce qui me fait rester ici c’est beaucoup plus que le salaire, explique le technicien. Avec Xavier, c’est toujours facile de discuter. Il a une excellente écoute et se montre très flexible et compréhensif quand j’ai des enjeux familiaux. »

Des ateliers dynamiques

Xavier Huberdeau, à gauche, a su créer un climat de travail qui fait de son atelier une entreprise où les gens veulent travailler. Photo M Mécanique 360 St-Vincent-de-Paul

Samuel Forest apprécie aussi beaucoup le dynamisme de son patron. Ce dernier investit constamment dans les équipements de pointe. Qui plus est, Samuel est présentement en formation pour être en mesure de réparer et d’entretenir les véhicules électriques, un autre défi stimulant.

Son collègue Hagop Shohmelian est apprenti au même atelier depuis plus de deux ans. Il a préféré un petit atelier indépendant pour faire son stage. Après un passage dans un atelier d’une grande chaîne, il a opté pour l’équipe de M. Huberdeau.

Laissons-le expliquer : « Ici pour apprendre, j’ai toujours Xavier à côté de moi. J’ai vraiment l’impression de faire partie de l’équipe. En travaillant dans un atelier de mécanique indépendant, je peux toucher à tout et c’est bien mieux pour mon apprentissage que de toujours faire les mêmes tâches. Ça me permet de bâtir ma confiance et je crois que tout le monde est gagnant. »

Une approche humaine

Celui qui aspire un jour avoir son propre atelier, mentionne aussi que le salaire est loin d’être le seul facteur qui le maintient dans cette entreprise. Plusieurs activités et gestes généreux spontanés agrémentent le quotidien. Que ce soit le parti BBQ l’été, le soupe de Noël, les pizzas occasionnelles ou simplement un repas offert lorsque les heures de travail se prolongent, tous ces petits gestes s’additionnent et contribuent à l’attachement envers l’entreprise.

« Si j’ai un conseil à donner aux apprentis mécaniciens, c’est de ne pas chercher un atelier simplement sur la base du salaire, avise M. Shohmelian. Cherchez un atelier où vous allez pouvoir vous épanouir. »

Toujours dans la même équipe de Saint-Vincent-de-Paul, Nicolas Gravel occupe le poste de gérant d’atelier. Ce mécanicien de formation et d’expérience a été approché par M. Huberdeau au lendemain de la pandémie pour revenir dans l’entreprise à titre de gérant, véritable adjoint du propriétaire.

Depuis deux ans en poste, M. Gravel souhaitait passer à un poste de direction. « Je sais que dans le contexte actuel je pourrais travailler n’importe où. Cependant ici, je trouve des conditions de travail intéressantes et la possibilité d’apprendre. J’adore le challenge et Xavier me fait confiance en plus de me montrer tous les détails des opérations. Lorsqu’il s’absente, je peux même prendre son relais. »

Le gérant d’atelier souligne l’importance de la qualité du milieu de travail qui fait que pour lui, se rendre à l’atelier est un plaisir. « Ce ne sont pas tous les patrons qui savent créer ce genre d’atmosphère. Le résultat est que je ne cherche pas ailleurs, où le gazon ne serait pas nécessaire plus vert, et que je veux aller au maximum de ce que je peux faire avec Xavier. »

Bref, dans le meilleur atelier de la bannière M Mécanique 360 au Québec, le propriétaire a su créer un climat de collaboration et de croissance de l’expertise qui rend son entreprise très attirante.

Un accueil sur mesure

Ce qui a attiré Kariane Ruel dans l’atelier Auto PLACE de Laval c’est que son patron lui a offert un poste sur mesure pour elle. Photo Kariane Ruel

Kariane Ruel est aviseur technique et directrice adjointe à l’atelier Mécanique VAP sous la bannière Auto PLACE à Laval. Récemment en poste, c’est par un contact personnel avec le propriétaire dans un emploi ultérieur, Anthony Alfieri, qu’elle a trouvé sa place dans cette équipe.

« Pour dire les choses simplement, Anthony m’a créé un poste sur mesure, témoigne-t-elle. J’aime les défis et aussi, le fait que les tâches dans cet atelier de cinq travailleurs sont très variées. »

Comme ses collègues, Mme Ruel aime l’atmosphère qui règne dans ce petit atelier. Les conditions de travail sont bonnes et elle bénéficie de beaucoup de flexibilité de la part de son employeur. « Et j’aime cette équipe, résume-t-elle. Nous jouons aux cartes ensemble sur l’heure du dîner ! »

Christophe Pépin est mécanicien à l’atelier de Sylvain Bélisle à Longueuil, aussi aux couleurs d’Auto PLACE. Il y a travaillé à temps partiel tout en complétant sa formation en mécanique de véhicules lourds après avoir complété son DEP en mécanique automobile.

« Cet atelier était sur ma liste des petits garages indépendants qui m’intéressaient, témoigne-t-il. J’y suis finalement resté, car j’ai appris à connaître le propriétaire, qui est aussi un mécanicien. Moi j’avais soif d’apprendre et Sylvain a tellement de choses à faire que je peux le seconder. Je travaille souvent à ses côtés et il me donne l’exemple. Il est toujours disponible quand j’ai des questions. »

Un apprentissage constant

Une fois qu’il a mis les pieds dans l’atelier de Sylvain Bélisle, le mécano Christophe Pépin a vu qu’il pouvait y développer ses talents. Photo Christophe Pépin

M. Pépin aime la variété des tâches et l’approche de formation globale de cette entreprise. En effet, l’atelier propose une variété de services allant de la mécanique générale à l’entretien des climatiseurs aux traitements antirouille. M. Belisle est très engagé dans le développement technologique et s’attaque même aux véhicules électriques.

« Comme dans n’importe quelle entreprise, il y a des périodes plus tendues, mentionne le mécanicien. Cependant Sylvain est très compréhensif, possède une vraie énergie de leader et je dirais que nous sommes devenus des amis. »

Ici aussi, le salaire est un facteur important, comme le disent l’ensemble des participants à ce reportage, tout le monde à des factures à payer. Néanmoins, la qualité des relations avec le patron et la possibilité de grandir dans son métier fait aussi toute la différence.

 

Catégories : Éditorial, Mécanique
Étiquettes : Ressources humaines

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