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Véhicules électriques : Notre économie peut-elle se les permettre ?

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Peter-James Gregory est un entrepreneur, un passionné d'automobile et un professionnel de l'industrie du pneu à la retraite qui a toujours su stimuler la croissance et créer de la valeur dans les secteurs du pneu et de l'automobile. Vous pouvez le contacter à l'adresse suivante : [email protected]. Photo Peter-James Gregory

Les effets néfastes des véhicules électriques (VÉ) se feront sentir à des miles à la ronde.

Notre gouvernement fédéral a émis un mandat pour 2035 et dépense des milliards de dollars de notre argent pour tenter d’y parvenir. Mais nos poches et notre économie peuvent-elles supporter les milliards dépensés jusqu’en 2035 et les changements coûteux qui se produiront après 2035 ?

Malgré tous les discours sur un avenir radieux et les milliards de subventions accordés aux usines de batteries pour « créer » des emplois, la fabrication des VÉ nécessitera 30 % de main-d’œuvre en moins que celle des véhicules munis d’un moteur à combustion interne (MCI). Les VÉ ont beaucoup moins de pièces mobiles qu’un véhicule avec MCI. Il suffit de comparer un moteur électrique à un MCI. Le moteur électrique n’a pas de pistons, pas de soupapes, pas d’arbre à cames, pas de poussoirs, etc. Un groupe motopropulseur MCI peut comporter jusqu’à 2000 pièces mobiles, tandis qu’un groupe motopropulseur VÉ peut n’en comporter que 20. N’oubliez pas que la plupart des VÉ n’ont pas de transmission.

Moins, c’est moins

Si l’on a besoin de moins de pièces mobiles, cela signifie que les fabricants de pièces auront besoin de moins de personnel, de moins de matières premières et de moins de services logistiques, ce qui aura une incidence sur l’emploi dans la chaîne verticale et dans les domaines connexes. Emplois dans l’industrie manufacturière, dans les entrepôts, dans les transports routiers, etc.

Il s’agit souvent d’emplois syndiqués. Des troubles du travail se produiront lorsque l’on se rendra compte que ces travailleurs ne peuvent pas être « transférés » vers des emplois offrant des salaires et des avantages similaires. En mai 2023, le PDG de Ford, Jim Farley, a prévenu qu’il y aurait des perturbations dans la main-d’œuvre de Ford.

M. Farley admet que Ford ne peut pas « former tout le monde » pour travailler sur ses véhicules électriques de haute technologie, car « cela prendra trop de temps ». Trop de temps parce que les mandats écologiques irréalistes n’offrent pas assez de temps.

Les constructeurs automobiles vont se retrouver avec d’énormes coûts hérités du passé, et ils se tourneront vers le gouvernement pour obtenir des subventions et des aides pour les aider à faire face aux coûts hérités du passé créés par les politiques gouvernementales.

Les subventions, les aides publiques coûtent cher aux contribuables et à l’ensemble de l’économie. Si vous êtes attentif, vous verrez que la majeure partie de la nouvelle économie verte ne fonctionne pas sans subventions gouvernementales massives. Comme le gouvernement ne cesse de distribuer de l’argent, il doit bien le trouver quelque part… sentez-vous cette main supplémentaire dans vos poches ?

Effets d’entraînement

Ce sont les travailleurs du secteur de la construction automobile qui seront les premiers touchés, mais lorsque le parc de véhicules MCI commencera à diminuer, les travailleurs du secteur de l’après-vente commenceront eux aussi à en subir les conséquences. Moins de pièces mobiles signifie moins de travaux d’entretien et moins de ventes de pièces. Les opérations fixes des concessionnaires automobiles vont diminuer, les ateliers de réparation indépendants vont commencer à fermer car la demande de réparations de moteurs, de transmissions, de vidanges, etc. commence à se tarir. Les grossistes fermeront, car la demande de pièces pour réparer les véhicules MCI se tarira, et il y a très peu de pièces à remplacer dans un groupe motopropulseur de VÉ.

Une grande partie du prix que vous payez à la pompe pour remplir le réservoir de votre véhicule MCI est constituée de taxes, tant fédérales que provinciales. Avec la baisse des ventes de carburant, où trouveront-ils ces recettes fiscales ?

Le Bureau parlementaire du budget (PBO) a publié un rapport indiquant qu’il faudra 20 ans au gouvernement pour rentrer dans ses frais avec les 28,2 milliards de dollars de subventions à la production de batteries pour VÉ accordées à Volkswagen et Stellantis. Ce délai est nettement plus long que l’estimation du gouvernement, qui prévoit un retour sur investissement en cinq ans. L’organisme de surveillance du gouvernement, qui utilise les estimations les plus optimistes, a démasqué le mensonge.

De nombreux mandats écologiques reposent sur des estimations optimistes, très éloignées de la réalité, et sur de fausses promesses accompagnées d’un marketing de bon aloi. Le gouvernement vous dit qu’il peut utiliser un seau de 5 gallons, avec des trous dans le fond, pour vous fournir 5 gallons d’eau… et que vous allez payer le coût de cette expérience coûteuse qui, de toute évidence, se soldera par un échec.

 

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