Une question de perspective
Notre croissance en période de crise ne sera possible que si nous gardons un œil sur les possibilités qui s’offrent à nous.
Il a été largement rapporté que les personnes les plus riches du monde ont aujourd’hui une valeur nette plus élevée qu’avant le début de la pandémie. Comment est-il possible de s’enrichir pendant une crise mondiale ? Le secret consiste à se concentrer sur les possibilités qui s’offrent à nous à un moment où les autres sont préoccupés par les risques et les pertes.
Certes, cela est plus facile à dire qu’à faire, et plus complexe que mon explication ci-haut, mais on dit souvent que chaque crise mène à de nouvelles possibilités. Ceux qui comprennent cette vérité, et qui savent en profiter, parviennent à tirer leur épingle du jeu, crise après crise.
Suivre les pionniers
En parcourant les pages de cette édition d’Autosphere Mag, vous remarquerez que bon nombre des chefs d’entreprise qui ont partagé leurs idées et leurs opinions avec vous, nos lecteurs, sont le genre de pionniers capables de se démarquer.
Par exemple, lorsque vous lirez la chronique rédigée par Steve Fletcher, directeur général de l’Automotive Recyclers of Canada et directeur exécutif de l’Ontario Automotive Recyclers Association dans l’édition anglaise d’Autosphere Mag, vous verrez les pistes qu’il a repérées pour les recycleurs.
Puisque de nombreux concessionnaires et ateliers du marché secondaire ont du mal à trouver des pièces, M. Fletcher considère qu’il s’agit d’une occasion en or pour les recycleurs de proposer des pièces récupérées.
M. Fletcher conseille d’ailleurs vivement aux recycleurs de saisir cette occasion dès maintenant. « Comme tout le reste, dit-il, ce scénario ne durera pas éternellement. Alors si vous ne faites déjà pas activement la promotion de vos activités de recyclage en créant des liens avec des réparateurs et des assureurs, vous devez vous y mettre dès maintenant. »
Musique à vos oreilles
Dans sa chronique Entre nous, André Gamelin, propriétaire de deux succursales de Pièces d’auto Super, explique à quel point les aires de service à travers le pays sont maintenant envahies par des voitures plus âgées depuis la pandémie. Il souligne qu’il s’agit d’une chance que le marché secondaire doit saisir.
Comme il est quasi impossible d’acquérir un véhicule neuf de nos jours, M. Gamelin explique que le fait pour un client de vouloir conserver son véhicule plus âgé devrait résonner agréablement dans l’oreille d’un technicien automobile.
L’essentiel est que le monde des affaires continue de faire face à de nombreux défis. C’est une évidence. La question est de savoir comment nous allons réagir. Avec un peu de chance, nous continuerons à trouver des solutions qui nous permettront de croître, de prospérer et du même coup, d’augmenter notre valeur. That’s a given.