Au sortir de la dernière pandémie (la grippe espagnole, qui a frappé le monde en 1918), nous avons connu une ère de croissance économique et de prospérité surnommée « les Années folles ».
Cent ans plus tard, si l’histoire se répète, tout indique qu’une fois la pandémie de COVID-19 endiguée, nous connaîtrons un rebond semblable, ce qui signifie que les prochaines années pourraient être excellentes pour les affaires.
En raison de la demande refoulée et des liquidités supplémentaires que de nombreux Canadiens disposent par conséquent, la reprise pourrait être plus rapide que ce que beaucoup d’entre nous prévoient une fois que les vaccins auront été administrés et que la dernière vague de la pandémie sera derrière nous.
Pour ajouter au vent d’espoir, la Banque Nationale du Canada a récemment revu à la hausse ses prévisions de croissance du PIB au Canada pour 2021, les faisant passer de 4,2 % à 5,4 %. La banque a même ajouté : « Nous révisons à la hausse nos prévisions de croissance mondiale en 2021, qui passent de 5,5 % à 6,0 %. »
Ces chiffres sont impressionnants et nous offrent certainement un espoir bien nécessaire à un moment où beaucoup d’entre nous sommes épuisés par les défis auxquels nous continuons à faire face et par l’extrême vigilance que nous devons exercer chaque jour pour protéger nos employés, nos clients, nos fournisseurs et nous-mêmes du virus.
Investir dans l’avenir
Certes, nous ne saurons pas si ces chiffres optimistes se concrétiseront tant que tout cela ne sera pas terminé. Toutefois, il serait prudent de se préparer au rebond espéré, et c’est exactement ce que recommandent de nombreux experts qui ont contribué à ce numéro d’Autosphere Mag.
Je suis particulièrement encouragée par l’attitude positive de Jean-François Champagne, président de l’AIA Canada, dont vous pouvez lire les propos sur Autosphere.ca. Il conclut sa chronique par une pensée encourageante dont nous pouvons tous nous inspirer.
« La pandémie prendra fin éventuellement. En prenant des mesures dans des périodes comme celle-ci et en nous préparant pour l’avenir en investissant dans des équipements, de la formation et des procédés… [cela aide] l’industrie dans son ensemble », soutient-il.
Puissions-nous continuer à investir dans l’avenir de notre industrie alors que nous espérons une deuxième version des « Années folles ».