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Voir plus loin que la chute des ventes en Mai

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En mars 2020, lorsque les fermetures ont commencé dans la deuxième moitié du mois, les ventes ont chuté de 48 % par rapport à mars 2019. PHOTO Jil McIntosh

Malgré une baisse de 45 %, c’est une amélioration de 127 % par rapport à avril.

Les ventes de voitures canadiennes ont chuté de 45 % en mai par rapport à l’année précédente, ce qui nous donne un taux corrigé des variations saisonnières de 1,1 million de véhicules, selon un rapport de Scotiabank Global Economics.

De nombreux constructeurs ne déclarent plus que des ventes trimestrielles au lieu de chiffres mensuels, les chiffres ne sont donc qu’une approximation, mais selon DesRosiers Automotive Consultants, on estime que 113 224 véhicules légers ont été vendus au Canada en mai.

À presque n’importe quel autre moment, une baisse aussi importante serait un désastre, mais c’est en fait un assez bon signe par rapport à ce qui s’est passé le mois précédent. Les Canadiens n’ont acheté que 45 833 véhicules en avril 2020, le premier mois complet de ventes touchées par les mesures de la COVID-19, ce qui représente une baisse de 75 % d’une année sur l’autre par rapport à avril 2019.

En mars 2020, lorsque les fermetures ont commencé dans la deuxième moitié du mois, les ventes ont chuté de 48 % par rapport à mars 2019.

Un nouveau record de baisse

Selon la Presse canadienne, les baisses de ventes que nous avons observées en mars, avril et mai ont « facilement éclipsé » le précédent record, lorsque les ventes ont chuté de 27,7 % en février 2009 au Canada pendant la récession mondiale.

La Banque Scotia rapporte qu’en mai, alors que de nombreux concessionnaires commençaient à rouvrir leurs salles d’exposition, « une certaine demande refoulée ainsi que des chasseurs d’aubaines ont alimenté la reprise », et à la fin de ce mois, ces 113 000 véhicules et plus ont fait augmenter les ventes de 127 % par rapport à avril.

Bien sûr, nous sommes encore loin d’un retour à la normale. La poursuite de ce rebond dépendra de l’emploi, mais la Banque Scotia prévoit que le taux de chômage atteindra environ 16 %. Un million de Canadiens ont demandé la nouvelle allocation de chômage entre la mi-avril et la mi-mai, ce qui porte le total des demandes à 8,3 millions.

La confiance des consommateurs est en hausse, mais à peine

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante rapporte que, parmi ses membres détaillants, le niveau de confiance des consommateurs a rebondi de 40 % en avril, pour atteindre une hausse plus modeste de 6 % en mai. C’est toujours un chiffre positif, mais la confiance des consommateurs sera la clé de toute reprise.

La pandémie de la COVID-19 continue d’entraîner une augmentation quotidienne importante du nombre de cas à Toronto et à Montréal, ce qui contribue à la poursuite des arrêts dans de nombreux secteurs.

Cette situation, ainsi que la réticence de nombreuses personnes à sortir par peur du virus et à fréquenter les entreprises qui ont ouvert leurs portes – ou simplement le fait de ne pas vouloir faire la queue pour entrer dans un magasin si nécessaire – continuent d’affecter le redressement du commerce de détail et, par conséquent, de réduire l’emploi dans ce secteur.

Et bien sûr, rien ne fonctionne en vase clos, de sorte que le virus se répand dans toute la chaîne d’approvisionnement, continuant à freiner le retour à l’environnement commercial normal des jours précédant la pandémie.

La Banque Scotia a déclaré que « les risques persistent encore », mais à la lumière de l’amélioration des résultats de mai par rapport à ceux d’avril, elle a donné une modeste impulsion à ses prévisions annuelles, et prévoit maintenant 1,4 million d’unités pour 2020.

En comparaison, les Canadiens ont acheté plus de 1,9 million de nouveaux véhicules en 2019, soit une baisse de 3,6 % par rapport à l’année précédente.

Les ventes chutent aux États-Unis, mais pas aussi fortement

Aux États-Unis, les ventes de mai ont chuté de 30 % en glissement annuel, pour un taux de vente corrigé des variations saisonnières de 12,1 millions de véhicules. Le rebond d’avril à mai n’a été que de 41 %, mais cela reflète une baisse des ventes en avril moins importante que celle que le Canada a connue au plus fort des arrêts liés à la pandémie au sud de la frontière.

Les intentions d’achat ont augmenté de près de 40 % en mai, mais cela ne reflète qu’une augmentation de 10 % par rapport à ce que les Américains avaient l’intention d’acheter avant les fermetures de la COVID.

La Banque Scotia a déclaré que cela « pourrait refléter davantage une demande refoulée à court terme, plutôt qu’une tendance à long terme, car les perspectives d’emploi brossent un tableau plus modéré ».

Le chômage aux Etats-Unis est déjà en hausse à 14,9%, et lorsque les chiffres définitifs seront connus, il pourrait atteindre 19% en mai. Les prévisions de la Banque Scotia concernant les ventes annuelles aux États-Unis ont été révisées à 13,5 millions d’unités. En 2019, les Américains ont acheté près de 17,1 millions de véhicules.

C’est une baisse de 1,8 % par rapport à 2018, mais c’est aussi la cinquième année consécutive de plus de 17 millions de ventes. Les choses vont peut-être s’améliorer, mais il faudra attendre longtemps avant qu’elles redeviennent « meilleures ».

 

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