Point S L’Ancienne-Lorette : Plus que des spécialistes de pneus.
Patrick Robitaille, propriétaire de Point S à L’Ancienne-Lorette, a gravi les échelons, pas à pas, pour devenir un leader dans le domaine des pneus automobiles, de camions lourds, agricoles et de véhicules récréatifs.
Ayant grandi sur une ferme laitière, il a troqué ses longues bottes en caoutchouc, sa salopette et sa fourche à foin contre ses souliers propres, un veston et une cravate embrassant ainsi une carrière de vendeur.
Son ascension est remarquable. En 2004, il n’était qu’employé chez Service de pneus Central. L’année suivante, grâce à son dévouement et à ses compétences, il a rapidement prouvé sa valeur devenant actionnaire de la même entreprise. Dix ans plus tard, il rachète le garage lorsque le fondateur de Service de pneus Central, Yvon Simons, prend sa retraite après avoir été un pilier de l’industrie depuis 1989.
Sous l’administration Robitaille, deux grandes nouveautés ont été introduites. Tout d’abord, il a remplacé la bannière vieille de vingt-cinq ans par celle de Point S.
« La bannière Point S présente de nombreux avantages. Elle nous permet de bénéficier d’un réseau national et de profiter de campagnes publicitaires et de stratégies de marketing efficaces. Nous disposons également d’une plateforme de vente en ligne qui facilite les transactions. Faire partie d’une bannière regroupant plusieurs détaillants nous permet également de réduire les coûts d’exploitation, ce qui est bénéfique pour nos clients», souligne Patrick Robitaille.
De plus, ce père de deux jeunes enfants a su transformer sa passion pour les pneus en une réussite entrepreneuriale. Pour l’épauler dans cette aventure, il a tendu la main à deux collègues de travail pour qu’ils embarquent avec lui dans ce monde de plus en plus technologique. Mikael Gosselin et Maxim Asselin sont ainsi devenus actionnaires.
Le service : une priorité absolue
Conscients que le service client peut faire toute la différence, Patrick et son équipe d’une vingtaine d’employés ont un seul objectif chaque fois qu’un client franchit le seuil de la porte : sa satisfaction.
« Nous nous efforçons de fournir un service rapide et efficace. C’est cette rapidité qui nous démarque de la concurrence. On ne dit jamais non. On s’organise pour répondre aux demandes de la clientèle », affirme-t-il avec conviction.
Afin de maintenir cet avantage, l’entreprise propose un service d’unité mobile disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour les réparations mécaniques et le remorquage de « tous les véhicules qui ne se remorquent pas avec une dépanneuse dite traditionnelle. Si vous pouvez avoir CAA-Québec, ce n’est pas nous qui serons là. » Deux unités sont constamment sur la route, prêtes à répondre aux besoins des clients, dont une plus spécifiquement pour les situations d’urgence.
Toujours dans le souci de se démarquer encore plus, Patrick met à la disposition de sa clientèle des véhicules de courtoisie, ainsi que des véhicules commerciaux adaptés aux besoins spécifiques des clients.
« Nous comprenons que le temps est précieux pour nos clients. C’est pourquoi nous proposons des véhicules de courtoisie équipés en fonction de leurs besoins. Par exemple, nous disposons de véhicules munis de supports pour échelles sur le toit, pour les professionnels tels que les électriciens qui ont besoin de transporter leur matériel en toute sécurité », explique fièrement M. Robitaille.
Gérer les temps morts
De la mi-décembre à la mi-mars, ça roule moins aux garages de M. Robitaille. « Il ne faut pas avoir de temps morts trop longtemps, car nous avons investi de grosses sommes pour l’achat des équipements spécialisés, tout fonctionne par informatique aujourd’hui. Un enfant de six ans serait en mesure de déplacer un pneu de 200 livres tellement nous n’avons plus besoin de forcer pour changer de gros pneus », illustre-t-il.
Il précise que le travail de changement d’un pneu d’un VR nécessite une plus grande prudence. « Ce n’est pas un camion 10 roues qui s’en va dans une carrière, mais bien un véhicule dans lequel monsieur et madame sont fiers de voyager. Nous devons être minutieux. Nous mettons nos gants blancs, disons ».
Quant aux inventaires, le conseil de Patrick Robitaille est de garder des pneus plus rares, comme ceux des VR, en stock, car ils ne sont « pas facile à trouver parfois ».
Choisir le bon pneu
Après une période de forte hausse des prix des pneus de camions, avec une augmentation de 20 à 30 %, et des pneus automobiles, avec une hausse de 10 % pendant la pandémie, les prix sont désormais plus abordables.
« Il n’est pas toujours nécessaire d’opter pour le pneu haut de gamme. Pour une personne retraitée qui ne parcourt que la ville et ne fait pas de déplacements à l’extérieur, un pneu de marque chinoise peut très bien répondre à ses besoins. En revanche, si vous conduisez régulièrement sur les autoroutes, où il est primordial d’avoir de bons pneus pour un freinage optimal, ou si vous vous déplacez souvent en hiver ou par temps de fortes pluies, où une bonne adhérence est essentielle, alors la sécurité devient une priorité et il est important d’être bien chaussé », explique le spécialiste.
En parlant de spécialistes, Patrick conseille aux gens de ne pas se tourner vers les achats en ligne. « Moins de 5 % des personnes achètent des pneus en ligne. Il est préférable de venir en succursale rencontrer notre équipe expérimentée. Elle saura les conseiller au mieux ».
Propriétaire des ateliers, du 1711, route de l’Aéroport et du 1605, rue Pincelier, à L’Ancienne-Lorette, l’homme de 40 ans a des projets dans ses cartons. Actionnaire d’un garage de mécanique dans la région de Québec, il changera prochainement la bannière pour celle de Point S et en 2024, il transformera un autre garage de mécanique pour les poids lourds en un véritable Centre du camion, encore sous la bannière Point S.