Le gouvernement du Canada prend des mesures pour améliorer la disponibilité des véhicules électriques neufs partout au pays pour s’assurer que ceux qui sont prêts à changer de véhicule y ont accès.
C’est pourquoi le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, l’honorable Steven Guilbeault, a annoncé que le Canada a terminé l’élaboration de sa nouvelle norme sur la disponibilité des véhicules électriques visant à accroître l’approvisionnement en véhicules zéro émission propres, afin que ce type de véhicules soit disponible pour les Canadiens dans l’ensemble du pays. La norme s’ajoute aux autres mesures que le gouvernement fédéral s’affaire à mettre en place pour renforcer la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques et les infrastructures connexes, afin de créer de bons emplois pour la classe moyenne et de garantir à tous un environnement plus propre et plus sûr.
La norme veillera à ce que le Canada puisse atteindre une cible nationale voulant que la totalité des véhicules neufs vendus au Canada soient à zéro émission d’ici 2035. De plus, des cibles intermédiaires d’au moins 20 % de tous les véhicules vendus d’ici 2026 et d’au moins 60 % d’ici 2030 favoriseront l’approvisionnement des marchés canadiens au lieu des marchés étrangers, réduiront les temps d’attente des clients et feront en sorte que les Canadiens aient accès aux véhicules les plus récents, abordables et à la fine pointe de la technologie qui seront mis en marché au cours des prochaines années. La norme sur la disponibilité des véhicules électriques aide le Canada à rester en phase avec les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Union européenne et plusieurs autres grandes économies, qui ont tous pris des mesures pour réduire les émissions et mettre plus de véhicules électriques sur les routes.
Déjà, le marché canadien des véhicules à passagers se tourne rapidement vers les véhicules zéro émission. Alors que le prix de certains modèles a diminué et que le prix de l’essence demeure volatil, la demande pour des véhicules électriques croît d’année en année. Lors du plus récent trimestre uniquement, un nouveau véhicule sur huit vendus au Canada était un véhicule zéro émission. De plus, la Colombie-Britannique et le Québec ont déjà mis en place des normes similaires, et ces dernières portent leurs fruits, puisque les véhicules électriques neufs représentent une vente sur cinq dans ces provinces.
Le choix de conduire un véhicule électrique est l’option la plus abordable à long terme. Les coûts de recharge peuvent être aussi modiques que 10 $ par 400 kilomètres, et sur un horizon de dix ans, le coût cumulatif moyen rattaché à la possession d’un véhicule électrique à hayon est de 48 943 $, tandis que celui d’un véhicule équivalent à essence s’élève à 82 515 $. Les experts estiment qu’en tenant compte des incitatifs fédéraux (jusqu’à 5000 $), des incitatifs provinciaux et territoriaux (par exemple, jusqu’à 7000 $ au Québec) et de la réduction des frais d’utilisation et d’entretien associés aux batteries, le seuil de rentabilité de nombreux modèles par rapport aux véhicules à essence est atteint en quatre ans, et pour certains modèles, en moins d’un an.
Les progrès réalisés dans la technologie des batteries ont permis d’améliorer leur performance par temps froid et de faire passer à plus de 400 kilomètres l’autonomie d’une foule de modèles déjà sur le marché, ce qui représente une grande amélioration par rapport aux modèles moins récents. Les véhicules entièrement électriques, les hybrides rechargeables et les véhicules à pile à combustible offrent tous différentes options aux consommateurs qui souhaitent acquérir un nouveau véhicule. Bien qu’environ 80 % des propriétaires de véhicules électriques actuels choisissent de recharger leurs véhicules à la maison, le gouvernement du Canada investit 1,2 milliard de dollars pour soutenir l’installation de 84 500 bornes de recharge dans l’ensemble du pays d’ici 2029, un effort qui s’ajoute à ceux déployés par les entreprises et les autres gouvernements afin d’améliorer l’infrastructure de recharge au pays.
Le virage vers les véhicules électriques permet également de réduire grandement la pollution atmosphérique. Une analyse de Santé Canada révèle qu’en règle générale, les émissions de l’ensemble des véhicules routiers contribuent chaque année à environ 1200 décès prématurés et à des millions de problèmes de santé non mortels, ce qui entraîne un coût économique total estimé à 9,5 milliards de dollars par année. Le virage vers les véhicules électriques aura des retombées sur la qualité de l’air qui seront particulièrement importantes pour 40 % des Canadiens qui vivent près de routes et d’autoroutes achalandées et qui sont exposés à des concentrations élevées de pollution.
La norme a été orientée par de vastes consultations qui se sont déroulées au cours des deux dernières années, et elle repose sur une approche progressive qui permet une transition graduelle et ordonnée vers un avenir carboneutre. De nouveaux investissements de plus de 34 milliards de dollars ont été injectés par des fabricants d’automobiles et de batteries depuis 2020 et s’inscrivent dans la transition vers la production de véhicules électriques et l’établissement d’une chaîne d’approvisionnement en batteries en sol canadien, ce qui créera et maintiendra des centaines de milliers d’emplois bien rémunérés pour les Canadiens au sein d’une chaîne d’approvisionnement automobile moderne.
Couplée aux investissements effectués dans l’infrastructure de recharge et la fabrication de batteries et d’automobiles ainsi qu’aux incitatifs offerts aux consommateurs pour l’achat de véhicules électriques neufs, la nouvelle norme sur la disponibilité des véhicules électriques est un élément supplémentaire d’un plan global visant à faire en sorte que les Canadiens puissent profiter pleinement d’un avenir axé sur les véhicules électriques.