L’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ) propose au gouvernement de la CAQ, qui déposera un premier budget sous peu, de se servir de l’argent perçu en extra pour l’immatriculation de véhicules de forte cylindrée (malus) et de le réinvestir en rabais à l’achat de véhicules électriques.
La SAAQ perçoit, depuis quelques temps, un montant préétabli pour l’immatriculation des véhicules dont la cylindrée est de 4 L ou plus, souligne l’AVEQ, ajoutant que « depuis le 1er janvier 2016, certaines modifications des droits d’immatriculation additionnels sont en vigueur afin de renforcer l’objectif de réduire les émissions polluantes des véhicules et les gaz à effet de serre. »
« Puisque le but de ce prélèvement vise entre autres à diminuer les GES des véhicules, il est donc logique qu’un tel prélèvement contribue à financer l’achat d’un véhicule électrique dont un des principaux buts est justement de diminuer les GES », fait valoir l’organisation, rappelant que les ventes de VÉ ont chuté drastiquement en Ontario depuis le retrait de l’incitatif financier du gouvernement. L’AVEQ insiste sur le fait que les incitatifs au Québec doivent non seulement perdurer, mais être bonifiés, pour que les ventes de véhicules électriques continuent de progresser.
Selon les calculs de l’AVEQ, le gouvernement du Québec aurait versé environ 252 millions de dollars pour l’achat et la location de véhicules partiellement ou entièrement électriques ainsi que pour l’achat et l’installation de bornes de recharge, depuis 2012. En contrepartie, il aurait perçu, sur la même période, 467 millions en droits d’immatriculations additionnels pour les véhicules à forte cylindrée.