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L’AIA Canada présente une étude sur la main-d’œuvre

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Un nombre important de techniciens quittent le marché secondaire automobile. Photo Shutterstock

Lors d’un webinaire présenté le 29 novembre, l’AIA Canada présentait les grandes conclusions d’une étude commandée auprès de la firme Ernst & Young (EY Canada) sur la situation de la main-d’œuvre dans le secteur des services d’entretien et de réparation automobile.

Alana Baker, vice-présidente de l’AIA Canada, voit dans ce rapport un levier pour faire progresser les demandes de l’industrie. Photo AIA Canada

Cette étude est basée sur un sondage envoyé aux membres de l’industrie enrichi par des entrevues avec les représentants des acteurs du marché secondaire automobile canadien.

Présentés par Mauricio Zelaya de EY Canada et commentés par Alana Baker, vice-présidente aux relations gouvernementales et à la recherche pour l’AIA Canada, les résultats indiquent la grande évidence qu’il y a une pénurie de techniciens qualifiés dans les secteurs de la mécanique et de la carrosserie au sein des entreprises indépendantes.

Cette situation s’est aggravée entre 2021 et 2022 alors que le nombre de postes vacants a été multiplié par deux.

Le virage graduel vers les véhicules électriques indique aussi une hausse de la demande pour les techniciens aptes à travailler sur ces véhicules.

Dans un même temps, le rapport indique un important fléchissement du nombre d’inscriptions dans les écoles techniques, avec le plus important recul des 30 dernières années.

Les propriétaires d’ateliers de mécanique et de carrosserie indiquent qu’en 2022, ils ont enregistré une hausse de 65 % des départs au sein de leurs entreprises.

L’étude précise que 46 % de ces départs sont justifiés par l’obtention de meilleurs salaires et conditions ailleurs. La perception peu favorable du marché secondaire automobile explique 20 % des départs.

Des barrières à abattre

Comme le détaille M. Zelaya, les principales barrières à l’attraction et à la rétention du personnel technique dans ces ateliers, outre celles mentionnées, sont les lacunes en matière de programmes de formation, les coûts d’accès, le désintérêt envers les métiers, les besoins de qualification ou encore le manque de diversité et d’inclusion dans le secteur.

En ce qui concerne les départs, ils affectent principalement les jeunes. Ainsi, les travailleurs âgés de 18 à 24 ans représentent 56,2 % des migrations vers d’autres industries. La tranche des 25 à 54 ans pour sa part représente 28,4 % des départs.

« On voit que des secteurs comme la construction, les secteurs miniers et gaziers, sont très attirants, explique l’expert. Ceux qui souhaitent rester dans le domaine automobile opteront davantage pour les magasins de pièces ou encore pour les départements de services des concessionnaires. »

Il relève aussi que la transformation du secteur du marché secondaire automobile, notamment avec les technologies des voitures électriques et autonomes, va contribuer à rendre plus complexes les réparations et l’entretien, ce qui va demander aux travailleurs des habiletés supérieures.

« D’un autre côté, cette évolution du domaine automobile se présente aussi comme une belle occasion de montrer notre secteur sous un nouveau jour. »

Travailler avec les gouvernements

Face à ces constats, l’AIA Canada compte poursuivre ses efforts sur plusieurs fronts pour faire reconnaître cette pénurie auprès des instances gouvernementales tout en continuant ses initiatives de promotion des métiers de l’automobile.

« Nous avons ici des résultats solides qui vont nous appuyer dans nos demandes auprès des gouvernements pour s’attaquer à ces barrières », indique Mme Baker.

Le rapport mentionne en effet la nécessité de réduire le coût d’accès aux employés techniques en mécanique automobile alors que les nouveaux techniciens doivent par exemple assumer l’acquisition de leurs propres outils.

Il recommande aussi une plus étroite collaboration entre le gouvernement, les représentants du marché secondaire automobile et les centres de formation afin d’offrir de véritables possibilités de carrière dans l’industrie.

Et finalement, le rapport évoque l’importance d’optimiser l’information concernant les possibilités offertes par le marché secondaire en visant comme résultat de courber favorablement la façon dont il est perçu.

Cette étude sera disponible sur le site de l’AIA Canada dès le 5 décembre.

 

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