Si je regarde ce que la division du Québec de l’AIA Canada a accompli au cours de la dernière année, je ne peux que me réjouir de ce que nous pouvons réaliser quand nous travaillons ensemble pour l’avancement de causes communes.
L’année 2023 aura été marquée par plusieurs évènements d’importance. En fait, nous avons terminé 2022 en rétablissant le Grand Forum, un grand rendez-vous de l’industrie qui avait dû être mis en suspens à cause de la pandémie.
Cette occasion de se retrouver, de réseauter et de partager de l’information importante pour le développement de nos affaires sera répétée en 2024, en janvier.
La division du Québec de l’AIA Canada a poursuivi son opération charme dans les centres de formation professionnelle afin de présenter à la génération montante la multitude de possibilités de carrières dans les entreprises du marché secondaire automobile. L’an prochain, nous allons redoubler d’efforts à ce chapitre en visitant douze écoles professionnelles. Je tiens aussi à souligner les efforts individuels qui se multiplient alors que des ateliers ouvrent leurs portes, en collaboration avec leur centre de formation local, pour inviter les étudiants à découvrir, de l’intérieur, les possibilités de notre industrie.
Droit à la réparation
Sans contredit, le fait saillant de 2023 aura été l’adoption à l’unanimité par les députés de l’Assemblée nationale du Québec, du projet de loi 29 le 5 octobre dernier qui marque une avancée historique du droit à la réparation automobile. Il s’agit ici de l’aboutissement d’un effort collectif qui aura duré plus de huit ans, impliquant une armée de bénévoles de l’industrie et toute l’équipe de l’AIA Canada en appui à notre division.
Avec cette loi, le Québec s’affirme aujourd’hui comme un précurseur au Canada en matière de législation visant à garantir aux consommateurs le droit de faire réparer leurs automobiles auprès de l’atelier de leur choix. Nous espérons grandement qu’elle inspirera d’autres provinces et surtout Ottawa à emboîter le pas et s’assurer que les consommateurs puissent choisir librement l’atelier où ils veulent faire entretenir et réparer leurs véhicules.
L’année à venir sera importante dans l’établissement des règlements qui encadreront cette loi. Nous serons évidemment aux premières lignes pour assurer la représentativité de notre secteur d’activité qui emploie plus de 100 000 personnes au Québec.
Cette annonce représente une merveilleuse opportunité pour nos entreprises et solidifie leurs aspirations à la pérennité.
Cette réussite inspirante et collective est l’illustration parfaite de l’importance d’une association comme l’AIA Canada. Voici un regroupement d’intervenants d’un secteur névralgique de notre économie qui sait mettre de côté ses rivalités commerciales pour faire front commun dans la défense de ses intérêts et, par le biais, de ceux des consommateurs canadiens.
Je suis fière du travail accompli par notre division, de l’engagement indéfectible de nos membres, et je regarde l’avenir avec une détermination optimiste à la lumière de nos réussites collectives.