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Une étude de FOCAL indique que le Canada a beaucoup en jeu dans la transition vers les VÉ

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Une recherche signée FOCAL. Photo FOCAL

L’initiative sur l’avenir de la main-d’œuvre du secteur automobile canadien (FOCAL) a publié les résultats de son analyse sur l’impact économique de la transition de l’industrie automobile canadienne de la production de véhicules à moteur à combustion interne (VCI) à celle de véhicules électriques à batterie (VÉB).

FOCAL est géré par la Coalition canadienne pour les compétences, la formation et l’emploi (CCFCE) en partenariat avec l’Automotive Policy Research Centre (APRC) et Prism Economics and Analysis.

Pour tenir compte de l’incertitude entourant la transition vers les VÉB, FOCAL a examiné les implications de cette transition sur l’économie et le marché du travail en utilisant trois séries d’hypothèses sur la chaîne d’approvisionnement de l’automobile et des batteries.

Premier scénario

Dans le premier scénario, FOCAL a supposé que le passage aux VÉB serait largement accepté par les consommateurs. Dans ce scénario, l’industrie de la construction automobile du Canada, soutenue par les efforts visant à obtenir des mandats de production de VÉB supplémentaires, voit une augmentation significative de sa capacité d’assemblage à plus de 1,7 million de véhicules d’ici 2040.

Parallèlement, les installations de production de cellules, de modules et de matériaux de batteries récemment annoncées deviennent opérationnelles, et l’industrie minière canadienne peut produire la plupart des minéraux nécessaires à la production nationale de batteries. Sur la base de ces hypothèses, FOCAL a constaté que les gains d’emplois dans l’assemblage, la production de batteries et l’exploitation minière étaient nettement plus importants que les emplois perdus dans la production de moteurs à combustion interne et de groupes motopropulseurs. Le gain net pour l’économie canadienne pourrait s’élever à plus de 50 milliards de dollars et près de 100 000 emplois pourraient être créés d’ici la fin de la transition.

Plus de scénarios

FOCAL a également simulé deux autres scénarios. On suppose que les consommateurs n’acceptent pas les VÉB aussi rapidement que certains analystes l’espèrent, et que le Canada produit un mélange de véhicules à moteur à combustion interne, de VÉB et de véhicules électriques hybrides en 2040 tout en maintenant les niveaux actuels de production de véhicules. Dans ce scénario, le Canada produit beaucoup moins de piles et doit importer la grande majorité des minéraux nécessaires à leur fabrication. Ce scénario prévoit une perte nette d’emplois à court terme et une diminution de la contribution économique du secteur, mais en 2040, les emplois gagnés dans la production de batteries compensent les pertes d’emplois dans la fabrication de pièces pour véhicules à moteur à combustion interne, et l’emploi et la production économique du secteur ne changent guère en 2040.

Un troisième scénario suppose que les consommateurs acceptent les VÉB et que la production de véhicules se maintienne aux niveaux actuels – cependant, l’industrie ne parvient pas à faire fonctionner ses opérations minières et le traitement des matériaux des batteries aussi efficacement que dans le premier scénario. Les conséquences sur l’économie et le marché du travail sont moins importantes que dans le premier scénario, mais il y a tout de même un gain net d’emplois d’environ 25 000 d’ici 2040. Tous les résultats et toutes les hypothèses sont détaillés dans le rapport récemment publié.

Comprendre les avantages potentiels

« Nous voulions que les parties prenantes comprennent à la fois les avantages potentiels pour l’économie canadienne et la grande incertitude qui règne », a déclaré Ken Delaney, directeur exécutif de FOCAL. M. Delaney a également ajouté : « Compte tenu de l’importance de l’industrie automobile pour l’économie canadienne et du nombre d’emplois en jeu, il est important que toutes les parties prenantes comprennent les implications de cette transition imminente. »

« Les gains pour l’économie et le marché du travail résultant des opérations de fabrication de batteries nouvellement annoncées devraient compenser, et dans certains scénarios, dépasser les pertes de production et d’emplois dans la fabrication de moteurs à combustion interne et de groupes motopropulseurs », a déclaré Bassel Kazzaz, directeur de recherche de FOCAL.

L’industrie automobile, y compris sa chaîne d’approvisionnement, contribue pour plus de 75 milliards de dollars à l’activité économique du Canada et fournit plus de 200 000 emplois aux Canadiens. Avec le pétrole et le gaz, les automobiles et les pièces détachées sont les deux principaux produits d’exportation du Canada.

 

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