Les membres de l’Association des marchands de véhicules d’occasion du Québec (AMVOQ) se sont rendus samedi le 28 octobre à l’hôtel Hilton de Québec pour participer à la toute dernière édition du congrès annuel de l’AMVOQ.
À toutes les années, L’AMVOQ invite ses membres à se regrouper, à discuter, bâtir des relations d’affaires et à, tout simplement, avoir du plaisir avec les autres marchands de véhicules usagés de la province. Pour 2023, c’est l’élégant Hôtel Hilton de Québec qui a reçu les 1200 membres de l’AMVOQ.
Une visite des exposants était tenue pour la première partie de l’événement, le vendredi soir et le samedi matin. Des entreprises telles Napa, Auto-Hebdo ou encore CarFax, tous des partenaires de nombreux marchands de véhicules usagés au Québec, étaient présentes pour rencontrer les participants au congrès.
« Nous offrons aussi une variété de services adaptés pour les vendeurs de véhicules usagés et à un prix réduit, explique Catherine Langlois, directrice du développement et du marketing pour l’AMVOQ. Nos membres peuvent être assurés d’obtenir les meilleurs prix, mais aussi des services d’expert en automobile. »
La soirée du samedi soir s’est ouverte avec un banquet costumé. Notamment, les membres de l’administration de l’AMVOQ se sont tous déguisés en Charlie des livres « Où est Charlie? », au plus grand plaisir des invités qui étaient eux aussi presque tous déguisés.
Au cours du souper avait lieu un encan silencieux au profit d’Opération Enfant Soleil, partenaire de l’AMVOQ depuis 2018. De nombreux prix étaient offerts aux plus offrants, tel un drone ou encore une Nintendo Switch.
« Le but du congrès, c’est vraiment d’offrir un lieu de rencontre pour nos membres pour qu’ils puissent bâtir ou renforcer leurs relations d’affaires, et d’assister à plein de conférences pour mettre à niveau leurs connaissances sur le milieu, révèle Mme Langlois. »
Des conférences hyper pertinentes
Plusieurs commanditaires de l’édition 2023 du congrès de l’AMVOQ, ainsi que quelques employés de l’organisation, offraient des conférences tout au long de la journée du samedi. Les sujets abordés s’inscrivaient dans les thèmes du congrès: Apparence et Transparence.
Notamment, la conférence offerte par Me François Boisvert, conseiller juridique à l’AMVOQ, abordait la loi 25 et la façon dont elle va changer la récolte de données pour les marchands de véhicules usagés.
« Les marchands de véhicules usagés détiennent un nombre important de renseignements personnels, tels des dossiers de crédit, des numéros de cartes de crédit et une foulée d’autres dossiers, explique Me Boisvert. Il est donc important de se pencher sur les technicalités de la loi pour s’assurer qu’on y adhère. »
Les marchands doivent donc s’assurer de mettre plusieurs processus de destruction de documents en place s’ils souhaitent continuer leurs opérations en respectant la nouvelle loi 25. Il faut également bien comprendre ce qui rend une information sensible ou non et s’assurer de détruire les bons documents.
Les consultants de la firme de conseil en entreprise Raymond Chabot Grant Thornton sont aussi venus parler des changements rapides du secteur des véhicules usagés. D’après eux, il est aujourd’hui très important de s’associer avec d’autres marchands de véhicules usagés pour échanger de l’information et de comparer certains de leurs indicateurs de performance.
Dans son ensemble, les sujets abordés étaient super pertinents et ouvraient la porte à de nombreuses autres discussions entre les visiteurs du congrès.
L’AMVOQ, créée pour venir en aide aux marchands
C’est connu ; dans le milieu de la vente de véhicules usagés, il peut être difficile de gagner la confiance des acheteurs. Ainsi, depuis ses tout débuts en 1989, l’AMVOQ s’est donné comme objectif de faire rayonner les marchands de véhicules usagés du Québec en leur offrant une variété de services personnalisés pour les aider à mieux gérer leur entreprise.
« L’AMVOQ a été créé par des petits concessionnaires de véhicules usagés qui se sont regroupés pour dénoncer les frais de cautionnement élevés exigés par le gouvernement du Québec à l’époque, explique Mme Langlois. À l’époque, leur but était d’offrir une voix aux marchands, puis à cela se sont ajoutés de nombreux autres services. »
Comme de fait, pour opérer une entreprise en vente de véhicules au Québec, il est obligatoire d’adhérer à un régime de cautionnement, soit un programme qui permet d’assurer à l’acheteur qu’il recevra les biens et services pour lesquels il a déboursé, et ce, même si le vendeur fait faillite.
Adhérer à un service de cautionnement peut coûter très cher, se situant généralement dans les centaines de milliers de dollars. Ainsi, pour les petits marchands de véhicules usagés, cela représente une pression financière importante.
L’AMVOQ offre ainsi à tous ses membres de faire partie de leur régime de cautionnement à un prix plus avantageux que les régimes offerts par le gouvernement.
Finalement, on peut dire que l’édition 2023 du congrès de l’AMVOQ fut une réussite, cimentant le rôle de sommité de l’AMVOQ dans le monde du véhicule usagé.