Dix-huit mois après sa mise en vente, le prestigieux Circuit Mont-Tremblant pourra bientôt être développé à son plein potentiel.
Une compagnie de l’homme d’affaires montréalais Gad Bitton, président-directeur général du Groupe Holand Automotive, vient d’en faire l’acquisition.
Un choix stratégique
Le Groupe Holand Automotive réunit des concessionnaires de marques luxueuses et exotiques à Montréal, Laval, Québec, Lévis et West Palm Beach, en Floride, ainsi que de nombreux biens immobiliers à Montréal et à Québec. L’acquisition du circuit de classe internationale permet au groupe automobile d’enrichir son offre d’expériences et d’événements exclusifs auprès des conducteurs de Ferrari, de Rolls-Royce Motor Cars, de Lamborghini, de Maserati, du superbolide entièrement électrique Rimac, de BMW et de MINI.
Cette transaction survient peu de temps après que Ferrari Quebec et Maserati Montréal, deux concessionnaires phares du groupe automobile, y aient organisé des journées sur piste d’une grande popularité auprès de leurs clients.
Protéger le patrimoine automobile québécois
Fréquentant lui-même le Circuit Mont-Tremblant depuis plus de 20 ans, Gad Bitton conserve de précieux souvenirs de cette piste de 4,26 km où il a conduit sa Ferrari 360 en tant que membre fondateur du Club Circuit Mont-Tremblant. « C’était important pour moi qu’une institution automobile d’une telle valeur historique demeure entre les mains d’une entreprise québécoise », dit-il.
Des retombées pour les Laurentides
Vincent Loughran, directeur du Circuit Mont-Tremblant, demeure en poste et applaudit l’arrivée d’un investisseur aussi impliqué. Le Groupe Holand Automotive a déjà d’ambitieux projets pour développer et embellir cet emplacement propice aux compétitions et aux concours d’élégance, afin d’y attirer une clientèle hautement désirable pour la région.
« Nous y aménagerons un circuit de fine pointe et pensé pour une industrie en pleine révolution », annonce Gad Bitton. « Grâce à l’électrification des marques de prestige et la fin des voitures neuves à essence au Québec d’ici 2030, les fruits de ces travaux respecteront les normes et la réglementation locale. »