Un futur électrifié
Bien que notre industrie soit encore confrontée aux problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement et à la montée fulgurante du coût du carburant, je suis convaincue qu’à la lecture de ce numéro d’ Autosphere Mag, vous remarquerez un changement de priorité autant chez les détaillants que chez les parcs de véhicules et les propriétaires d’ateliers. Tous se préparent à l’inévitable futur électrique.
C’est comme si nous avions tous collectivement accepté les défis qui se posent actuellement, tout en réfléchissant à la suite des choses.
VÉ : Une demande en forte croissance
Il est vrai que les véhicules électriques ne sont pas nouveaux, ils existent depuis des années. Mais en raison de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix du carburant qui en résulte, les véhicules électriques se retrouvent soudainement dans la mire d’un nombre grandissant de consommateurs.
Laissez-moi vous donner un exemple de ce que j’affirme ici. Dans ce numéro d’Autosphere Mag, André Gamelin, propriétaire de deux succursales Pièces d’auto Super, déclare : « Il est essentiel que les ateliers et détaillants de pièces automobiles adoptent ces nouvelles technologies. Installer une borne de recharge devant votre entreprise permet d’afficher clairement que vous êtes prêts à accueillir ces véhicules de haute technologie. »
M. Gamelin n’est pas le seul à être convaincu que c’est maintenant le moment de se préparer à un futur électrifié et de faire savoir aux consommateurs que leurs véhicules électriques sont les bienvenus dans vos aires de service.
Lorsqu’ils se présenteront, il vous faudra néanmoins vous assurer que vos techniciens automobiles ont été formés pour travailler sur ces ordinateurs sur roues.
C’est pourquoi dans sa chronique dans l’édition anglaise d’Autosphere Mag, Todd Bourgon, directeur général de la Trillium Automobile Dealers Association (TADA), aborde la pénurie de techniciens automobiles que nous connaissons fort bien, ainsi que les mesures proactives que doit prendre l’industrie pour se préparer aux demandes à venir.
Il explique que « nous faisons aujourd’hui face à une situation où plusieurs établissements d’enseignement ne sont tout simplement ni préparés, ni équipés, pour former des techniciens en véhicules électriques. » Il encourage fortement les concessionnaires automobiles à s’impliquer et à « parler à leur député afin qu’il plaide en faveur de la modernisation des curriculums pour qu’ils répondent aux besoins de l’industrie. »
Le fait est que notre futur électrique est droit devant nous. En fait, l’échéancier pourrait bien avoir été devancé en raison des récents évènements géopolitiques. Par conséquent, alors que nous gérons les enjeux d’aujourd’hui, préparons-nous à ceux de demain, qui viendront plus vite qu’on le croit.