Les effets de la COVID-19 se sont fait sentir sur l’ensemble du marché des ventes de véhicules légers neufs en mars.
Les ventes totales ont chuté d’environ 48,3 %, passant de 181 800 unités vendues en mars 2019 à seulement 93 991 unités vendues en mars 2020. Pour le premier trimestre, les ventes ont chuté de 20,0 %. Bien que les résultats de mars aient été révélateurs, les mois à venir nous donneront une image encore plus sévère de l’ensemble des impacts de la pandémie en cours.
Au niveau provincial, ces effets n’ont pas été répartis de manière uniforme. Alors que les ventes mensuelles dans toutes les provinces ont chuté d’au moins quarante pour cent, certaines régions ont été touchées beaucoup plus durement.
L’Île-du-Prince-Édouard a enregistré une baisse des ventes estimée à 61,3 % pour le mois, ce qui – même en tenant compte de la volatilité inhérente aux régions à faible volume – avoisine inconfortablement les deux tiers du marché. Le Québec n’a pas fait beaucoup mieux avec une baisse des ventes estimée à 58,2 % pour le mois.
En revanche, le Manitoba et la Colombie-Britannique se sont relativement bien comportés par rapport à l’ensemble du marché, avec une baisse des ventes estimée à 40,1 % et 40,6 % respectivement. L’Ontario – toujours loin et au-delà du leader en termes de volume – a enregistré une baisse des ventes estimée à 46,5 %, surpassant le marché ; à tel point qu’il est.
DAC s’attend à ce que les résultats des ventes provinciales changent quelque peu dans les mois à venir en raison des effets inégaux de la pandémie sur la santé, des variations dans le moment où les restrictions sont levées et aussi des implications économiques régionales variables en ce qui concerne les prix du pétrole et d’autres variables clés.