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Les carrossiers doivent s’engager dans la technologie

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Sylvain Séguin a occupé divers rôles importants dans l'industrie, avant de devenir président de Réseau Fix Canada. Photo Sylvain Séguin

Voitures électriques, démocratisation des systèmes ADAS, les carrossiers sont-ils prêts à relever les défis d’avenir ?

L’arrivée des voitures électriques fait beaucoup de bruit dans notre industrie. Nous estimons qu’un véhicule sur cinq réparé dans notre réseau en 2035 sera électrique.

Mais plus près de nous encore, sachons que dès l’an prochain, pas moins de la moitié des véhicules qui nous seront confiés compteront des équipements avancés d’aide à la conduite (ADAS) qui nécessiteront une calibration. Alors qu’un tour d’horizon de tout le secteur de la carrosserie canadien, toutes couleurs confondues, nous indique que seulement 25 % de ces ateliers sont aujourd’hui en mesure de réaliser correctement ces processus de précision, vous comprendrez facilement l’énorme défi auquel nous sommes confrontés.

Ce ne sont pas tous les ateliers qui sont en mesure d’effectuer ces calibrations, ne serait-ce que par manque d’espace. Ou encore, ils ne peuvent se permettre l’investissement ou ne peuvent compter sur une main-d’œuvre qualifiée pour les réaliser.

Force est de constater que l’heure est aux remises en question. Tout comme ils le font pour la répartition des volumes, les grands réseaux de carrosserie doivent favoriser l’émergence de ces expertises.

Les capacités techniques des ateliers doivent d’adapter à la demande pour des réparations de plus en plus complexes. Photo Huw Evans

Vers l’expertise

Des centres de calibration spécialisés et accessibles à tous les carrossiers d’une région devraient-ils être mis sur pied ? Ou encore, devrait-on appuyer les ateliers en croissance animés par des représentants de la nouvelle génération dans leur volonté d’englober au sein de leurs opérations les processus, les équipements et l’expertise nécessaires à la réparation de ces véhicules de nouvelle technologie ?

Chose certaine, je crois sincèrement que l’avenir de la carrosserie ici au Québec tout comme sur l’ensemble du marché canadien repose sur la création de véritables écosystèmes. Les assureurs doivent cesser de faire affaire avec des ateliers individuels dont ils ne connaissent guère les capacités de production. Ils devraient développer une approche de réseau, confiant les véhicules de leurs clients à un regroupement de carrossiers qui sera davantage en mesure de répartir le travail vers les ateliers disponibles et en mesure de réaliser des travaux spécifiques.

Élargir nos horizons

Évidemment, les gestionnaires de carrosserie conservent le réflexe de vouloir contrôler leurs volumes, quitte à refuser le travail en cas de débordement. N’oublions pas que nous sommes des fournisseurs de services, jugés d’ailleurs essentiels, et que c’est en groupe que nous nous devons de trouver des solutions. L’époque du travail solitaire en vase clos doit faire place à un plus grand sens de la collaboration.

L’industrie change. On voit la génération montante faire preuve de confiance en l’avenir en se dotant de plans de développement solides axés sur les nombreuses opportunités qui s’offrent à elle. Les réseaux doivent accompagner ces entrepreneurs avec leurs conseils, la formation et les encouragements qu’ils méritent.

 

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