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Le CCIF Moncton aborde les enjeux des carrossiers

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Le comité aviseur du CCIF était sur place pour accueillir les participants.
Sylvain Séguin et Sonia Bouthillette du Réseau Fix en compagnie de Jean-François Champagne de l’AIA Canada.
Le cocktail d’ouverture a permis aux gens de la carrosserie des Maritimes de renouer.
Le président du CCIF, Jeff Labanovich, a lancé la rencontre.
Les participants ont eu droit à des conférences de qualité.
Judy Dickson, directrice du programme du Conseil du secteur automobile de la Nouvelle-Écosse, a expliqué les programmes de formation mis en place dans sa région.
Paul Prochilo de Simplicity Soins d'Auto a parlé décarbonation du secteur de la carrosserie.
Le programme de formation I-CAR a été détaillé par Brandon Roy.
Jean-François Champage, président de l’AIA Canada, a expliqué le rôle de l’association dans la diffusion de l’information.
Sam Mercanti, fondateur de CARSTAR au Canada, a expliqué son parcours professionnel en conclusion de la rencontre.
Photos Michel Beaunoyer

Ce sont les 8 et 9 juin que s’est déroulé, à Moncton, le plus récent Forum de l’industrie de la carrosserie du Canada (CCIF).

Carrossiers de plusieurs régions des Maritimes, fournisseurs et représentants des grands réseaux ont passé deux journées à discuter des enjeux du secteur de la carrosserie, à partager de l’information et à en obtenir davantage de la part de conférenciers invités.

Comme le veut la tradition, un cocktail dînatoire a ouvert la rencontre le 8 juin. Pour plusieurs participants, il s’agissait d’une occasion privilégiée de renouer et de partager les plus récentes nouvelles.

Le programme de conférences du 9 juin était dense et intéressant. Il couvrait les trois piliers du CCIF, soit la profitabilité, le personnel et les technologies, comme énoncé en ouverture de la rencontre par Jeff Labanovich, président du CCIF.

La première conférencière, Judy Dickson, directrice du programme du Conseil du secteur automobile de la Nouvelle-Écosse a présenté le travail de son organisme pour attirer, développer et conserver les travailleurs dans les entreprises du secteur de l’après marché de l’automobile. Son association joue un rôle de pivot pour favoriser l’introduction d’une main-d’œuvre parfois sous représentée dans l’industrie.

Un exemple de collaboration

Ainsi, avec les ateliers de carrosserie et de mécanique de sa région, le Conseil a développé, grâce au soutien financier du gouvernement, plusieurs programmes qui favorisent la formation et l’intégration d’étudiants du secondaire, mais aussi de représentants des Premières Nations, d’immigrants, ainsi que de retraités qui souhaitent réintégrer le marché du travail à temps partiel.

Réduire l’empreinte carbone

Paul Prochilo, président et cofondateur du réseau Simplicity Soins d’Auto, est venu ensuite parler des efforts de son entreprise pour atteindre la carboneutralité. Il a ainsi expliqué qu’un portrait de l’empreinte carbone du réseau a été dessiné et que certaines cibles ont été identifiées afin que ces ateliers de carrosseries contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre qui sont dévastateurs pour notre climat et l’avenir de notre planète.

Que ce soit en optimisant les déplacements, en sensibilisant les fournisseurs de ses efforts ou encore en optant pour des technologies de réparation plus écologiques, plusieurs gestes concrets ont ainsi été entrepris depuis plus d’un an.
Un des facteurs sur lequel Simplicity Soins d’auto mise également est de favoriser, quand cela est possible dans le respect des processus de réparation des constructeurs, de réparer des pièces au lieu de les remplacer.

« Réparer une pièce au lieu de la remplacer réduit de 65 % l’empreinte carbone, a indiqué M. Prochilo. Cette pièce de remplacement n’a pas besoin d’être fabriquée et transportée jusqu’à l’atelier. Et si l’utilisation d’une pièce recyclée est possible, on parle déjà d’une baisse de 42 % des émissions de gaz à effet de serre. »

Il a invité l’ensemble des carrossiers présents à être sensible à l’importance de contribuer à l’amélioration de l’environnement planétaire, mais aussi, des communautés qu’ils desservent.

Des réparations plus coûteuses

Hanna Beydoun, directrice des politiques au Bureau de l’assurance du Canada, a pris le relais virtuellement pour expliquer les résultats d’études qui chiffrent et expliquent la hausse moyenne des coûts de réparation. « Les technologies automobiles sont de plus en plus complexes tout comme les processus pour les réparer, a-t-elle expliqué. De plus, de plus en plus de pièces doivent être remplacées, souvent par des pièces d’origine, au lieu d’être réparées. On voit aussi que le nombre de pièces nécessaires à réparer les véhicules est en forte progression tout comme le temps nécessaire pour le faire. Qui plus est, la tendance chez les consommateurs est aux camions légers, ce qui pousse aussi les coûts de réparation à la hausse. »

Mme Beydoun a ainsi illustré cette courbe en indiquant que réparer la même Honda Accord sans équipements supplémentaires coûtait 16 % plus cher en moyenne, pour les mêmes dommages, que la même version 2022. Pour le RAV 4 de Toyota, on parle d’un bond de 49.6 % pour la même période.

Le droit à la réparation

La conférencière a conclu sa présentation en soulignant les efforts de l’AIA Canada pour faire reconnaître par le gouvernement fédéral le droit à la réparation des consommateurs. Selon elle, il est essentiel que les automobilistes canadiens aient le choix de faire entretenir et réparer leurs véhicules là où ils le veulent et que ces ateliers aient accès à toutes les informations nécessaires à une réparation rapide et sécuritaire.

Par la suite, Brandon Roy du programme I-CAR Canada a tracé un portrait de la technologie partagée par les véhicules. Expliquant que près de la moitié des automobiles sur nos routes présentement possèdent une forme ou l’autre de systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS) il est important que les ateliers de carrosserie embrassent cette technologie en suivant les formations I-CAR offertes à ce sujet.

Turbulences et croissance

« C’est une possibilité de croissance pour votre entreprise », a-t-il résumé. « Faites un plan dans votre équipe. Identifier le ou les techniciens les plus aptes à se certifier. Par la suite, construisez vos propres processus de calibrations statiques et dynamiques. »

Jean-François Champagne, président de l’AIA Canada, a ajouté au contenu de cette rencontre du CCIF en expliquant le rôle rassembleur de son association. Il a précisé qu’en cette période où l’information est de première importance, l’AIA Canada s’investit beaucoup dans la recherche et livre des études documentées qui servent de piliers aux recommandations qu’elle fait auprès du gouvernement.

« Il y a des turbulences à l’horizon, mais nous sommes là pour vous informer et vous offrir des solutions », a-t-il indiqué en poursuivant sur l’importance de la formation, notamment par le truchement du programme I-CAR, géré par l’AIA Canada.

C’est Sam Mercanti qui a conclu la rencontre. Le fondateur de CARSTAR au Canada a raconté son parcours au sein du secteur de la carrosserie qui l’a mené, en 2015, à la vente de son réseau à Driven Brands.

« Je constate, comme il y a 50 ans, que vous n’êtes pas assez payés, a-t-il lancé en période de questions. Mais les choses changent. Vous devez rester solidaires au sein du CCIF. »

 

Catégories : Carrosserie, Éditorial
Étiquettes : CCIF, Évènement

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