Pour Sylvain Gagnon et Marjolaine Mauger, sa conjointe, la bannière Fix Auto était synonyme de service, de qualité et d’intégrité. Ayant décidé de s’y associer il y a cinq ans, ils se félicitent aujourd’hui d’avoir vu juste, eux qui bénéficient de l’appui professionnel des dirigeants du réseau.
En 2011, soit quatre ans après avoir fermé définitivement les portes d’un atelier personnel qu’il a vaillamment opéré pendant quinze ans, Sylvain Gagnon se voit offrir l’opportunité de renouer avec l’entrepreneuriat. À ce moment, aucun doute ne subsiste dans son esprit : son associé, Daniel Thibault, et lui porteront fièrement le flambeau Fix Auto en toute quiétude, pour le plus grand bénéfice de leurs clients.
Pour la réputation
Redresser un commerce qui bat de l’aile, au coeur d’un marché compétitif où il devient de plus en plus difficile de faire cavalier seul, n’est jamais chose simple. Alors sollicités par d’autres entreprises, les deux investisseurs rimouskois allaient relever le défi à condition de pouvoir compter sur l’appui et les conseils d’experts du milieu, souligne M. Gagnon.
« Même si d’autres bannières manifestaient leur intérêt, je connaissais depuis longtemps la réputation de Fix Auto et je souhaitais m’associer à eux, question de partir du bon pied pour maximiser nos chances de rentabiliser le commerce. »
Du côté de la maison mère, les responsables ont mis les bouchées doubles pour faciliter la tâche des nouveaux venus, notamment en peaufinant les ententes avec les diverses compagnies d’assurance et en exerçant un étroit suivi des dossiers nécessaires au nouveau départ de Fix Auto Rimouski.
« Je me souviens qu’à l’époque, le délégué de Fix Auto s’est avéré particulièrement efficace dans la remise en marche de la machine. En fait, les gens de la bannière ont toujours été présents et ont répondu à nos appels. Du coup, cette collaboration nous a encouragés », précise-t-il.
L’image du leader
Quand vient le temps de prendre une décision d’affaires, entre autres pour drainer la clientèle espérée et ainsi aspirer à la pérennité du commerce, une réputation n’est pas tout. Certes, celle-ci facilite l’érection de bases suffisamment solides pour tirer son épingle du jeu, mais elle ne garantit pas l’avenir pour autant. Si M. Gagnon voit Fix Auto Rimouski dans sa soupe pour longtemps encore, c’est entre autres à cause des valeurs véhiculées par un meneur.
« Avec un leader comme Steve Leal, qui possède une philosophie du marché semblable à la nôtre, la compagnie a le vent dans les voiles. Un réseau aussi dynamique ne peut que se retrouver à la tête de l’industrie. »
Une industrie qui, malheureusement, entrevoit l’imminence d’une pénurie de main-d’oeuvre, ces glorieux baby-boomers quittant bientôt en masse pour une retraite méritée. Mais qu’à cela ne tienne, dans l’adversité, les grands penseurs se creusent les méninges et trouvent des solutions.
« Nous profiterons bientôt d’un système de relève temporaire mis au point par Fix Auto, explique l’entrepreneur. Par exemple, si je perds mon peintre expert demain, on nous en dépêchera un pour quelque temps, question de trouver un remplaçant. Vous voyez, quand on parle de dynamisme… »
Transmettre les valeurs
Ainsi donc, au 485 rue Jean-Marie-Leblanc, à Rimouski, le porte-étendard Fix Auto applique les principes mis de l’avant par une école de pensée en constante progression. Et si la main-d’oeuvre affectée aux tâches inhérentes à la remise en état d’une voiture accidentée peut y effectuer ce qu’elle fait de mieux, c’est en partie grâce à la simplicité et à l’efficacité d’une recette éprouvée.
« Le mot d’ordre est clair, et on le respecte à la lettre, annonce fièrement Sylvain Gagnon. On parle de service, de qualité du travail et surtout d’intégrité en ce qui a trait aux plans de réclamations. Marjolaine, qui est aussi notre agente de liaison, prend le temps de s’asseoir avec les clients et de les rassurer, eux qui sont en général nerveux après un accrochage. Quant à nous, techniciens, nous pouvons nous concentrer sur notre travail manuel. »
Étroite communication
Puis, entre deux coups de pinceau, de marteau ou de téléphone, une figure familière débarque pour communiquer les dernières nouvelles provenant des quartiers généraux ou pour remettre une goutte d’huile dans l’engrenage.
« La communication avec Fix Auto est étroite et c’est parfait comme ça. Mathieu Simard, notre conseiller aux opérations, passe environ tous les trois mois et il exerce un suivi de qualité en s’assurant que les évaluations sont conformes et les devis bien remplis. Aussi, en septembre, nous serons du rassemblement régional annuel du Québec qui se tiendra à Trois-Rivières, et nous prendrons connaissance des nouveautés du marché. »
Eh oui, mine de rien, l’idylle dure depuis cinq ans déjà ! Des noces de… disons de tôle, pour la circonstance. Mais attention, une tôle intacte, épargnée par les impondérables en vertu d’un plan méthodique et avant-gardiste. Un plan qui satisfait pleinement Sylvain Gagnon et Daniel Thibault, qui ont une petite pensée pour les ateliers indépendants.
« Il deviendra de plus en plus difficile d’opérer un atelier indépendant, parce que les compagnies d’assurance endossent les façons de faire d’une bannière réputée, qui uniformise la marche à suivre, qui se tient constamment à l’affût des innovations, et surtout, qui prône la communication et la transparence. »