C’est au 4000, rue Jean-Talon Ouest que nous a reçus chaleureusement Sabrina Luciani, la Directrice marketing et évènement de Luciani Cadillac.

La salle d’exposition lumineuse dévoile les véhicules, dont les modèles de performance, dit V-Blackwing, une voiture de collection exposée aux côtés de la nouvelle Lyriq, 100% électrique.

L’ambiance est cosy, avec de la belle musique classique. Des peintures anciennes comme modernes ornent les murs de chaque salle. Du mobilier d’art remplit les espaces.

Un virage assumé vers Cadillac

Camillo Luciani est le président de la concession, la plus importante de Cadillac au Canada. L’homme bienveillant, au costume impeccable, est originaire du centre de l’Italie. Diplômé en commerce, il est arrivé à Montréal à l’âge de 24 ans. Évoluant dans le domaine bancaire, il s’est tourné vers le monde de l’automobile, souhaitant devenir son propre patron. Il a dirigé sa première affaire dans les années 1965. Après avoir tenu plusieurs franchises, il a choisi de faire le grand saut chez Cadillac.

«J’aime vendre une image, avec élégance et passion, dit M. Luciani. Cadillac est pour moi une référence dans le design intérieur et extérieur de luxe. C’est une compagnie organisée et structurée, avec des ambitions élevées et des véhicules adaptés à l’Amérique du Nord.»

Une histoire de famille… et d’exigence

Si sa fille Sabrina fait partie de la direction, son fils Sandro en est le vice-président. Aucun passe-droit ne leur a cependant été donné. «Mon fils [Sandro] a étudié à John Molson au Canada, à Boston et deux ans à la National Automobile Dealers Association (Nada) de Washington», indique le patriarche.

Des clients aux petits soins 

«Nous ne donnons pas que les clés d’un véhicule, poursuit-il. Nous apportons une attention particulière aux détails, comme pour une œuvre d’art. Il faut soigner tous nos services, pour que nos clients exigeants soient satisfaits sur le long terme.»

Chez Luciani, c’est une personne dédiée qui intervient lors des livraisons de véhicules neufs. «Il va prendre le temps nécessaire, explique Shirley Goncalves, la Chef des opérations. Notre client a besoin de sentir à ce moment que nous sommes à lui à 100%».

Le nouveau propriétaire se voit alors tout expliqué. «Notre spécialiste connait les véhicules de parechoc à parechoc, ajoute José Fernandes, le Directeur général. Il peut répondre à toutes les questions du client et effectuer des paramétrages avec lui.»

Le personnel au cœur de ses activités

Luciani Cadillac compte 44 personnes. Pour faciliter leur travail au quotidien, Luciani Cadillac a beaucoup investi dans un seul logiciel pour gérer l’ensemble concession, SERTI.

Lors des embauches, la personnalité des candidats est un critère majeur. «Nous regardons le côté humain, dit Mme Goncalves. Nous recherchons des personnes chaleureuses, souriantes, car cela ne s’enseigne pas. Cela fait partie de notre charme et de nos attraits».

Pour ses vendeurs, M. Luciani bannit le trop courant et impersonnel Est-ce que je peux vous aider ?. Il préfère d’ailleurs recruter des représentants sans expérience dans l’automobile, pour les former à sa philosophie de travail. «Nos vendeurs doivent avoir une éducation générale forte, plaide-t-il. Il faut qu’ils puissent échanger correctement avec les clients. Dans le luxe, c’est la culture qui fait la différence, jusque dans l’habillement.» 

Des défis

«Nous offrons des services clients cinq étoiles, déclare M. Fernandes. Nous vendons, effectuons les travaux et lavons entièrement tous les véhicules. Notre plus gros défi dans les années à venir sera de maintenir le même niveau d’exigence. La priorité de Mr Luciani, c’est le client. Tous les processus en place sont complexes pour arriver de la vente à la livraison.»

Si tous les modèles peuvent être livrés rapidement, il faut être patient pour obtenir la luxueuse Lyriq tout électrique. Pour le VUS pleine grandeur de luxe, l’Escalade, il faut attendre 6 mois en moyenne. «L’Escalade est conduite par les vedettes d’Hollywood. Quand on les reçoit, toutes les unités sont déjà vendues», constate Mme Goncalves.

Une adaptation à l’électrique … et des services complémentaires

On retrouve dans une salle deux ponts élévateurs prévus pour les véhicules électriques. «Pour le Lyriq chaque batterie pèse déjà chacune 2 500 livres [1150 kg]. Un pont traditionnel peut porter 8 000 livres [3600 kg], alors que ceux spécialisés ont une capacité de 12 000 livres [5500 kg]. L’empâtement doit être également plus large», précise M. Fernandes.

Des véhicules de très haut de gamme, comme des Ferrari, Rolls-Royce ou Lamborghini, sont offerts en location à une clientèle connue.

Au sous-sol, quatre postes sont utilisés par le département d’esthétique automobile.