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Perspectives économiques : La prudence est de mise

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John Fanjoy est analyste économique à la Banque Scotia. Photo John Fanjoy

L’économie canadienne continue de croître, mais les baisses de taux d’intérêt se font attendre.

L’économie canadienne a continué de croître plus rapidement que prévu au début de l’année 2024, et la Banque du Canada (BdC) a déclaré qu’elle commençait à voir des données qui pourraient soutenir une réduction des taux d’intérêt, deux évolutions positives bien qu’elles soient incertaines à court terme.

La Banque a déclaré qu’il pourrait y avoir des réductions de taux dès sa prochaine réunion sur les taux directeurs en juin, mais notre opinion à la Banque Scotia est que, compte tenu des risques d’inflation à la hausse, nous pensons qu’elle ne commencera pas à réduire ses taux avant le troisième trimestre de 2024.

Nous continuons à observer des gains salariaux combinés à une faible croissance de la productivité au Canada et à une hausse des prix du pétrole et du gaz depuis la fin de l’année dernière, qui sont autant de facteurs contribuant à l’inflation, laquelle demeure rigide et tarde à revenir à l’objectif de la Banque, à savoir une inflation de 2 %.

Les taux d’intérêt devraient baisser au troisième trimestre

En avril 2024, le taux directeur de la Banque du Canada s’élèvera à 5,0 %. Selon nos prévisions, lorsque les taux commenceront à baisser au troisième trimestre, le taux au jour le jour sera de 4,25 % à la fin de 2024. La Banque du Canada a commencé à relever son taux directeur il y a plus de deux ans, début 2022, et même lorsqu’elle commencera à assouplir sa politique monétaire, nous pensons que les réductions ne seront pas de la même ampleur, ni à la même fréquence, que lors de la montée en puissance.

La prudence reste de mise au sud de la frontière

Aux États-Unis, la Réserve fédérale se montre également prudente. Son taux directeur est de 5,5 % et, bien que l’économie de ce pays continue de se développer, sa croissance au premier trimestre 2024 s’est ralentie par rapport au rythme soutenu du second semestre 2023. La croissance de la productivité (production par heure travaillée) est plus forte aux États-Unis qu’au Canada, ce qui contribue à stimuler l’activité économique avec moins de pression à la hausse sur les prix, mais l’inflation est également forte au sud de la frontière, ce qui repousse les attentes de la Réserve fédérale en matière d’assouplissement de son taux directeur. La différence entre les taux directeurs et les attentes contribue également à la force du dollar américain par rapport au dollar canadien.

Les ventes d’automobiles pourraient ralentir, mais devraient tout de même dépasser celles de 2023

Au Canada, les ventes d’automobiles ont continué à augmenter en données corrigées des variations saisonnières jusqu’au début du premier trimestre, avec une moyenne de 1,86 million de véhicules en taux annualisé. Il s’agit d’une augmentation par rapport aux 1,68 million de véhicules vendus au Canada l’année dernière, mais comme les taux d’intérêt et le coût général de la vie continuent de peser sur les dépenses de consommation, la croissance des ventes de véhicules devrait ralentir au cours des deux prochains trimestres. Malgré cela, nous prévoyons que les ventes annuelles atteindront 1,75 million de véhicules en 2024.

Demande de VÉZ

La croissance des ventes automobiles de l’année dernière a inclus les véhicules à émission zéro (VÉZ), les véhicules électriques à batterie et les véhicules hybrides rechargeables (VHR), représentant 10,8 % des immatriculations de véhicules, mais devra encore augmenter pour atteindre le premier objectif intermédiaire de ventes de 20 % d’ici 2026 sur la voie de 100 % de ventes de VÉZ d’ici 2035. Parmi les provinces pour lesquelles des données sont disponibles, la Colombie-Britannique a déjà atteint le premier objectif intermédiaire pour l’année civile 2023.

Le Québec a également atteint 20 % au cours des derniers trimestres, mais pas encore en chiffres annuels. Le volume des ventes de VÉZ en Ontario était plus élevé qu’en C.-B., mais cela est dû à la taille même du marché ; en pourcentage des ventes, les VÉZ représentaient moins de 10 %. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que le Canada atteigne les objectifs de vente provisoires pour ces véhicules, et nous surveillerons cela ainsi que les ventes globales de véhicules pour 2024.

 

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