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50 ans de valorisation des pièces par Simon Matte

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Pierre Robitaille, président du conseil d'administration de l'ARPAC, avec une batterie de Prius hybride. PHOTO ARPAC

Chaque année environ 400 000 véhicules arrivent en fin de vie au Québec ou sont retirés du parc suite à une collision grave.

Tous ces véhicules alimentent l’important secteur du recyclage des pièces et la pandémie n’a guère modifié le portrait global de ce secteur de première importance dans notre industrie.

Des pièces en demande

Ce n’est probablement pas une année normale que nous avons vécue, mais les 75 recycleurs membres de notre association ont tous repris leurs activités.

Il faut mentionner que depuis une dizaine d’années nous observons une hausse constante de la demande de pièces recyclées pour l’entretien mécanique et la réparation de véhicules après collisions.

C’est une tendance typiquement québécoise où toute la chaîne est plus sensible aux questions environnementales. De plus, avec l’intégration de technologies de pointes dans les voitures modernes, certaines pièces de remplacement sont hors de prix et le choix d’une pièce recyclée s’impose.

Comme partout dans notre économie les derniers mois ont été marqués par des acquisitions, car notre secteur est effervescent. La hausse de la qualité de notre offre de pièces combinée à un parc automobile arrivé à maturité nous garantit de bonnes années à venir. Les véhicules sont mieux construits, vieillissent très bien, et les consommateurs veulent les conserver, ce qui va soutenir la demande.

L’ARPAC célébrera en octobre prochain son 50e anniversaire. Je tiens à remercier tous nos partenaires et clients pour leur confiance et je tiens à leur affirmer que notre organisation redoublera d’efforts pour optimiser ces excellentes relations.

Des projets

Il est de la mission de l’ARPAC et de ses membres de poursuivre leurs efforts pour continuer à s’adapter aux défis technologiques auxquels nous sommes tous confrontés. Par exemple, plusieurs de nos recycleurs ont maintenant le savoir-faire pour retirer et remettre en marché les sacs gonflables dans les règles de l’art.

Nous travaillons afin que ces pièces certifiées fassent partie instinctive des processus de remplacement. Rappelons qu’un million de coussins gonflables sont détruits annuellement au Québec, ce qui, en plus d’avoir un impact néfaste sur l’environnement, représente une perte financière potentielle de 500 millions de dollars.

Ces pièces certifiées par réglementation doivent trouver leur place dans les ateliers de réparation. Nos recycleurs sont également à la page pour prendre la courbe des voitures hybrides et électriques. Ils ont déjà des batteries, retirées de véhicules récents, qui peuvent servir de pièces de remplacement économiques.

Mais nous sommes aussi impliqués dans la filière de la valorisation des batteries en fin de vie. Nous travaillons depuis deux ans avec les instances gouvernementales pour être un des maillons dans la valorisation de ces pièces qui comportent beaucoup de métaux rares.

Nos recycleurs sont aux premières lignes quand vient de temps de retirer ces batteries, ou encore les pots catalytiques riches en métaux rares, et il faut trouver une stratégie pour les intégrer dans une véritable économie circulaire.


Simon Matte est président-directeur général de l’Association des recycleurs de pièces d’autos et de camions. Pierre Robitaille est président du Conseil d’administration de l’ARPAC.

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