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Considérations sur la réparation des VÉ

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Stu Klein est directeur principal, carroserie, à l'AIA Canada. Vous pouvez le joindre à l'adresse [email protected]. Photo Stp Klein

Pour de nombreux centres de carrosserie, les véhicules électriques suscitent encore beaucoup de questions.

Pour commencer, un centre de carrosserie doit déterminer s’il souhaite ou non se lancer dans la réparation de VÉ. Cela les aidera à décider des investissements à réaliser en termes de personnel, de formation et d’équipement, ainsi que d’installations. Par exemple, serez-vous en mesure d’intégrer les réparations de VÉ dans votre atelier existant, ou devrez-vous créer un espace séparé, voire un emplacement exclusivement dédié aux véhicules électriques ?

En ce qui concerne les outils et la formation, il ne fait aucun doute que de nombreux VÉB (véhicules électriques à batterie) sont conçus et construits différemment de leurs homologues à moteur à combustion interne. Ils nécessitent des outils spéciaux, notamment des types spécifiques de ponts élévateurs pour véhicules, ainsi que des tables de batterie et des outils de dépose de la batterie.

Sécurité du personnel

Il faut également tenir compte de l’aspect sécurité lorsque l’on travaille sur des systèmes à haute tension, notamment en veillant à ce que les techniciens et le personnel disposent de l’équipement de protection individuelle (ÉPI) approprié, y compris des gants et des bottes isolés, ainsi que des outils manuels et électriques spécialement isolés.

Et avant même de commencer à réparer les VÉ, vous devrez vous assurer que votre personnel est correctement formé pour les manipuler et utiliser correctement les outils nécessaires. Les ateliers devront également établir un processus d’admission sûr pour la réparation des VÉ et avoir accès aux bonnes informations sur les réparations émises par les constructeurs.

En matière de formation, il est impératif que les programmes suivis par vos employés répondent à certaines normes afin de garantir leur sécurité lorsqu’ils travaillent sur des VÉ. Bien qu’il n’existe actuellement aucune norme canadienne ou même nord-américaine en matière de formation et de sécurité pour les VÉ, I-CAR Canada s’est inspiré de la norme européenne ECE-R-100 pour élaborer ses propres exigences en matière de formation sur les VÉ.

Programme en plusieurs étapes

En outre, il est essentiel de suivre un programme en plusieurs étapes, comprenant un processus général de sécurité et de prise en charge correcte du véhicule, suivi d’une compréhension de l’électronique et des systèmes des VÉ, des diagnostics et de la manière de gérer le véhicule tout au long des réparations, et enfin d’une formation d’origine (OE) spécifique au véhicule, afin de garantir des réparations cohérentes, de qualité et sûres pour les VÉ.

Pour ce faire, il est essentiel que les techniciens suivent une formation approfondie (telle que le cours pratique de 5 jours de l’I-CAR) et qu’ils respectent les exigences du constructeur en ce qui concerne l’équipement nécessaire (depuis les ÉPI spéciaux et le matériel de sécurité jusqu’aux appareils de mesure, de test et de diagnostic des batteries, en passant par les élévateurs et les tables pour batteries mentionnés plus haut). En outre, les constructeurs peuvent exiger des outils spécifiques pour travailler sur certains modèles de VÉ.

Les centres de carrosserie devront également tenir compte du fait que les VÉ sont généralement plus coûteux à réparer que leurs homologues à moteur à combustion interne (16 à 32 % de plus selon les données de Mitchell International) et qu’ils réagissent différemment en cas d’accident, les airbags étant plus susceptibles de se déclencher, sans compter que la composition et le remplacement des pièces sont souvent très différents de ceux des véhicules à moteur à combustion interne. Outre le coût plus élevé, les réparations des VÉ prennent souvent plus de temps, car elles nécessitent généralement plus d’opérations. Il est donc essentiel que les centres de carrosserie participant à des programmes de réparation directe (PRD) communiquent correctement avec les assureurs et veillent à séparer les réparations des VÉ de celles des véhicules MCI lorsqu’ils examinent la gravité moyenne, la durée de la location et d’autres indicateurs clés de performance, afin de garantir une évaluation juste et appropriée des performances.

Considérations relatives à la charge

La question se pose également de savoir si, une fois le VÉ réparé, il doit être entièrement rechargé avant d’être livré au client, afin d’atténuer l’anxiété liée à l’autonomie. Et ensuite, comment ce coût peut être récupéré par le magasin.

Les centres de réparation de véhicules sur les différents marchés verront également différents niveaux de réparations VÉ, ce qui aura un impact sur le montant qu’ils sont prêts à investir pour réparer ces véhicules correctement.

 

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