Quelque 375 personnes de la famille du Réseau Fix se sont retrouvées les 11 et 12 mai à Mont-Tremblant pour le grand rassemblement régional 2023 sous le thème Évolution.
Ces deux journées de partage et de découverte étaient une occasion unique pour les carrossiers franchisés Fix Auto et Carrossiers ProColor, tout comme pour les ateliers de mécanique Speedy et de vitres d’auto NOVUS, de renouer.
Les conférences et ateliers organisés pour l’occasion ont permis aux participants venus de partout au Québec d’en apprendre davantage sur l’avancement des programmes offerts par le Réseau Fix.
Ce n’est pas un hasard si le mot « évolution » était le thème de cette rencontre régionale, une des quatre qui se déploieront sur tout le territoire canadien. En ouverture de conférence, André Cabana, vice-président sénior du Réseau Fix Canada, a ainsi expliqué que l’évolution était une suite de modifications, parfois à peine perceptibles, mais aussi souvent, comme dans le domaine automobile, subie de façon accélérée.
« Un des changements d’importance que nous constatons en ce moment est le transfert des connaissances vers la nouvelle génération, a-t-il lancé. Ce qui me réjouit c’est de constater la forte présence de jeunes dans la salle aujourd’hui, signe qu’une belle relève se prépare. »
Fondé en 1992, le Réseau Fix est aussi l’histoire d’une constante évolution alors qu’il compte aujourd’hui quelque 2000 emplacements à travers le monde qui effectuent 4,6 millions de réparations.
Une diversification
Ajoutons à cela l’établissement de trois centres de formation au Canada et l’introduction de Service auto Speedy et de NOVUS vitres d’auto qui ont marqué le début d’une diversification pour le Réseau.
« Certes l’évolution dérange, a souligné M. Cabana, mais regardez tout ce que le réseau a mis en place année après année pour vous permettre d’avancer. »
Sonia Bouthillette, vice-président aux opérations, a ensuite pris le micro pour détailler que cette évolution se ressentait aussi dans les techniques de réparation et l’arrivée de véhicules électriques et hybrides dans les ateliers du réseau. « Il est estimé qu’en 2030, 60 % des véhicules vendus au Canada seront électriques », a-t-elle illustré en mentionnant que les coûts de réparation de ces voitures de nouvelle génération sont nettement plus élevés.
Mme Bouthillette a aussi souligné que l’évolution technologique des véhicules n’a jamais été aussi rapide.
La vice-présidente aux opérations a aussi rappelé aux congressistes que le Réseau Fix compte plusieurs outils pour aider les gestionnaires d’ateliers à assurer leur rentabilité. Cette approche est d’autant plus importante qu’en ce moment la demande surpasse la capacité des carrosseries du réseau de réparer les véhicules qui leur sont confiés.
Une relation qui change
Robert Girardin, Richard Lavoie et Jonathan Pilon ont ensuite occupé la scène pour expliquer comment les relations avec les assureurs ont évolué au cours des dernières années. « Les assureurs nous écoutent et veulent travailler avec nous, a mentionné M. Pilon. Plus de cent rencontres avec des assureurs au Canada ont résulté en neuf hausses du taux horaire en plus de plusieurs autres gains. Le momentum est de côté des carrossiers en ce moment et on sent un vent de changement majeur du côté des assureurs. Il faut mieux communiquer à nos franchisés l’impact positif de ces négociations. »
M. Lavoie a appuyé ce constat en ajoutant que la tendance était à la hausse du coût moyen de réparation et que les ajustements et bonifications ne touchaient pas en effet uniquement le taux horaire. Il a mentionné par exemple que certains assureurs réduisent ou laissent tomber les rabais volume sur les pièces ou encore vont reconnaître financièrement les ateliers qui sont certifiés par les constructeurs.
« Notre travail est de faire reconnaître les investissements que nos ateliers font en matière d’équipements et de formation, a indiqué pour sa part M. Girardin. Et nous enregistrons régulièrement de petites victoires qui démontrent que ces efforts sont reconnus. »
Un engagement ferme
Prenant à son tour la parole après cette intéressante mise en contexte, Sylvain Séguin, président du Réseau Fix Canada, a lancé que l’évolution du réseau devait aussi être appuyée par de meilleures communications avec les franchisés.
« Mon engagement est d’être le plus transparent possible, de vous dire où l’on s’en va et comment cela sera bénéfique pour vous. »
Mentionnant que le marché canadien de la collision est confronté à plusieurs enjeux, qu’il s’agisse de la succession ou encore de la capacité de produire, M. Séguin a ajouté qu’il était difficile pour les carrossiers de livrer des volumes dans un contexte où ils manquent de ressources humaines pour le faire. Selon lui, une des approches, en plus de soutenir les ateliers dans le développement de leur efficacité, sera de voir les capacités de production d’une façon plus régionale, offrant ainsi plus de flexibilité dans la prestation des services. « Répartir l’ouvrage en développant un écosystème c’est le futur. »
Soulignons que durant les présentations s’adressant aux franchisés Fix Auto et Carrossiers ProColor, des rencontres spécialisées s’adressaient aux franchisés Service auto Speedy et NOVUS Vitres.
Après une présentation de Jean-François Champagne, président de l’AIA Canada, un panel portant sur l’embauche de travailleurs étrangers a ouvert les yeux de plusieurs participants sur la possibilité de puiser dans cette ressource s’ils ne trouvent pas les travailleurs dont ils ont besoin localement.
Une expo-vente appréciée
Dans le cadre de ce rassemblement régional, une exposition des fournisseurs a permis aux participants de découvrir ce qu’il y a de nouveau en matière de fourniture, d’équipements et de services.