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CCIF : Le BAC recommande une norme nationale

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Lors de l’expérience virtuelle du CCIF, Ryan Stein, du Bureau d’assurance du Canada, a fait le point sur l’industrie, avec la perspective des assureurs. PHOTO CCIF

Lors de l’expérience virtuelle du CCIF, le 3 février dernier, Ryan Stein, du Bureau d’assurance du Canada (BAC) a suggéré que les provinces devraient établir une certification obligatoire des ateliers de carrosserie.

Cette recommandation du Directeur général de la police d’assurance auto et de l’innovation du BAC découle, selon lui, du besoin d’avoir un réseau fiable de carrossiers à travers le pays.

Une certification assurerait qu’un plus grand nombre d’ateliers auraient les outils et le savoir-faire pour réparer les voitures, augmenterait le taux de réparation de pièces au profit de leur remplacement, offrirait plus de constance dans les réparations d’un atelier à l’autre et livrerait des réparations plus sécuritaires.

La présentation principale de M. Stein portait sur l’impact de l’augmentation des coûts de réparation. Il expliquait que si en 2010 le coût moyen d’une réclamation était de 4 597 $, elle atteignait 7 266 $ en 2019. On parle d’une hausse annuelle de 7.5 %. Durant la même période, le nombre de réclamations demeurait relativement stable pour passer de 3.18 réclamations annuellement par 100 véhicules à 3.57 réclamations en 2019.

Ailleurs au Canada, les réclamations incluent les frais liés aux blessures corporelles, et représentent une partie importante des montants versés aux assurés. Selon M. Stein, les coûts de réparation des véhicules va bientôt les surpasser, du jamais vu.

Une hausse constante

Selon M. Stein, les coûts moyens de réparation vont continuer à progresser dans les années à venir. Et ce même dans un contexte où les systèmes d’aide à la conduite vont graduellement réduire le nombre et la gravité des collisions.

« Les technologies de réparation, les temps de réparation plus longs, l’utilisation croissante de pièces d’origine, le remplacement de pièces au lieu de leur réparation, ou encore la nécessité d’effectuer une analyse des données électronique des véhicules accidentés vont continuer à faire monter la facture. Il faut ajouter à cela la grande popularité des VUS, plus dispendieux à réparer. »

Bref, même si l’on enregistre une baisse des collisions, le prix des réparations va continuer à gonfler.

Plus de collaboration

Ryan Stein souhaiterait un rapprochement entre les constructeurs, les assureurs, mais aussi avec les ateliers de carrosserie afin de réduire la facture qui se traduit par une hausse régulière des primes d’assurance payées par les consommateurs.

« Dès la conception des véhicules les réparateurs devraient savoir à quoi s’en tenir et préparer leurs ateliers pour s’ajuster aux nouveaux processus de réparation. L’assureur devrait aussi être de la partie pour mieux ajuster ses pratiques en matière de gestion des réclamations. »

Rappelons que le BAC représente l’ensemble des assureurs automobiles au Canada.

Catégories : Carrosserie, Éditorial
Étiquettes : CCIF, Évènement

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