Les fabricants BASF et Paxis joignent leurs efforts pour le développement de matériaux avancés employés dans la fabrication par imprimante 3D.
Comme l’explique la compagnie par communiqué de pièce, BASF Printing Solution fournira des matériaux fabrication additive (communément nommée « impression 3D ») pour alimenter la nouvelle technologie d’impression 3D WAV de Paxis
En cours de développement, la technologie Wav de Paxis est conçue pour les usagers de la fabrication additive, pour la fabrication avancée et pour les marchés traditionnels de fabrication.
L’industrie automobile fait partie des différents secteurs visés par le développement de ces nouvelles technologies, qui pourront être utilisées pour la fabrication de composants.
« La combinaison des matériaux de BASF et du système de Paxis va révolutionner la manière dont les applications finales sont conçues, fabriquées et intégrées à la production », affirme Arnaud Guedou, directeur des affaires de solutions photopolymères pour BASF 3D Printing Solutions.
« Avec sa nouvelle technologie WAV, Paxis étend les possibilités d’applications de la fabrication additive avec une portée beaucoup plus large que ce que permettent les technologies actuelles », ajoute-t-il.
« Qui plus est, l’équipement et les procédés peuvent être adaptés à des exigences jusqu’alors inimaginables pour la fabrication additive. Les matériaux de photopolymère de BASF sont parfaitement adaptés à la technologie WAV de Paxis », conclut M. Guedou.
Les principaux secteurs d’intérêt de Paxis sont les secteurs de l’automobile et de l’aérospatial ainsi que les secteurs dentaire et médical.
Selon la compagnie, les fabricants bénéficieront d’économies d’échelle et d’une rapidité jusqu’alors méconnues dans les systèmes de fabrication additive à base de résine.
Comme l’explique Mike Littrell, PDG et fondateur de Paxis, il importe de développer cette technologie d’impression 3D de pair avec les fournisseurs de matériaux innovant dès les premières phases de développement. « Trop souvent, le matériau est modifié pour s’adapter aux limites des technologies existantes », souligne-t-il.