Les recycleurs diversifient leurs sources de revenus pour demeurer concurrentiels.
Depuis cinq à dix ans, le recycleur moyen a dû diversifier son flux de rentrées. Le fait est que le recyclage automobile est une industrie unique en son genre, car l’inventaire provient de ce que l’on achète.
Le concept établi est qu’on doit apprendre à extraire le plus de pièces possible de chaque véhicule pour avoir accès financièrement à un éventail élargi de véhicules.
Les recycleurs proactifs ont décidé de faire autrement : ils taillent leurs crayons et s’assurent que les frais généraux ne dépassent pas un certain niveau avant d’acheter un véhicule. Lorsqu’il a le véhicule, le recycleur doit en retirer le plus possible afin d’accroître ses options de rentabilité.
Source de pièces
Quand un membre achète une voiture, il la voit comme une source de pièces, et c’est encore un élément essentiel de la profession. Auparavant, entre 80 et 90 % du revenu provenait des pièces extraites des véhicules, alors que maintenant, c’est plutôt 70 à 80 % en moyenne – et le chiffre descend sous les 50 % pour certains recycleurs.
Certains expliquent la baisse du revenu associé à la vente des pièces par la complexification des pièces et le fait qu’on ne les change plus autant qu’avant. Il devient difficile de vendre des pièces, alors récupérer plus de matériaux et de pièces usées permet aux recycleurs de se diversifier.
Pressage et pièces usées
Une pièce usée est une pièce récupérée qui doit être réusinée avant d’être utilisée. Avant, on récupérait entre 15 et 20 types de pièces; maintenant, c’est 70 à 100 types de pièces. Il y a probablement cinq ou six acheteurs sérieux de pièces usées informés par les données; les recycleurs parlent d’avoir un programme de pièces usées afin d’acheter un véhicule en fonction de sa valeur potentielle en pièces usées.
On presse ce qui reste une fois les pièces usées retirées du véhicule : les matériaux, dont les métaux comme l’acier, l’aluminium et le cuivre ont de la valeur, mais leur prix varie selon le marché.
Les membres préfèrent les petites quantités de métaux qu’ils peuvent extraire d’un véhicule. Ils tentent de trouver, par exemple, où se trouve l’aluminium dans le véhicule, si le moteur ou les jantes sont en aluminium. Certains retirent même le faisceau électrique : en bonne quantité, on peut le vendre à quelqu’un qui le coupera pour en retirer le cuivre contenu dans les fils, ou on peut acheter l’équipement spécialisé pour le faire.
Suivre la tendance
De nombreux recycleurs changent pour l’installation de pièces, car s’ils installent des pièces de grande valeur, comme des moteurs et des transmissions, ils veulent s’assurer qu’elles sont installées correctement. Ils offrent aussi de nouveaux services à leurs clients, comme des garanties, et vendent des articles neufs, ce qui se traduit par l’embauche de personnel pour servir les clients au détail.
Ceux qui ne se concentrent que sur les pièces font face à une concurrence féroce et il est difficile de se maintenir à flot. Ceux qui ont une véritable approche intégrée qui cherche l’équilibre entre les pièces et les matériaux sont ceux qui connaissent le succès. Ils suivent la tendance et demeurent agiles, car ils ne mettent pas tous