En 2018, la performance de votre département de finition tient à la qualité de vos procédures et de vos équipements, mais aussi à la confiance que vous accordez à vos experts.

Alors que le paysage de la réparation de carrosserie est en constante évolution, les ateliers doivent suivre le rythme pour assurer des réparations complètes, sécuritaires et de qualité. Les véhicules faits de matériaux mixtes nécessitent un accès aux informations nécessaires, de nouveaux outils, des équipements, des techniques, une formation appropriée et un nouvel éventail de compétences.

L’une des premières étapes dans l’élaboration d’un plan de réparation est d’identifier le ou les matériaux utilisés par le constructeur du véhicule. C’est la base d’un plan d’action solide.

« Avec tous les capteurs que l’on retrouve sur une voiture, son alignement structurel est encore plus important aujourd’hui. Les caméras qui doivent être installées doivent être bien alignées. De plus, les constructeurs créent maintenant de nouveaux modèles avec des tolérances encore plus strictes », souligne Richard Perry, stratège OEM et directeur de comptes chez Chief Automotive Technologies.

Mesures préalables

« Même dans le cas d’accidents mineurs, il est toujours préférable de commencer par une mesure préalable », affirme Timothy Morgan, directeur de l’exploitation chez Spanesi Americas. Il fait remarquer qu’en moyenne, on découvre des dommages qui, autrement, n’auraient pas été identifiés pour six voitures sur dix. « Le désalignement est parfois mineur, mais c’est quelque chose qui doit être corrigé. La voiture doit être mesurée avant toute réparation, et si le technicien trouve des dommages, ces derniers doivent être mesurés pendant la réparation. »

Richard Perry note que lorsque vous commencez à redresser le véhicule, la technologie d’aujourd’hui permet de surveiller le processus à partir de plusieurs points. « Avec le système LaserLockAling de Chief, vous pouvez mesurer jusqu’à 30 points. Vous n’aurez peut-être pas besoin d’autant de points de mesure, mais la capacité est là. Vous voulez vous assurer qu’aucun mouvement ne s’effectue au-delà de la zone de réparation », explique le spécialiste.

M. Perry souligne que si un technicien travaille sur le devant d’un véhicule, il devra également surveiller la partie arrière pour assurer un bon alignement. Si la suspension est endommagée, notamment les rails du châssis supérieur ou les supports de jambes de force, tous ces composants peuvent être surveillés en même temps durant le processus de réparation. « De cette façon, vous vous assurez qu’aucun dommage n’est négligé, car tous les points sont mesurés », ajoute-t-il.

Le meilleur des deux mondes

Dans la plupart des cas, l’expérience et la compréhension de la technologie sont primordiales. Une approche efficace est d’avoir des techniciens plus âgés et plus expérimentés qui travaillent avec de jeunes techniciens plus doués en informatique. « Les plus vieux ont tendance à être un peu intimidés par la nouvelle technologie. Les techniciens plus jeunes ont pour leur part tendance à apprendre rapidement, mais ils ont peu d’expérience en débosselage », explique Lorenzo Pellicciotta, propriétaire de CARSTAR Oakville. « Quand vous les jumelez, ils font une bonne équipe et ils peuvent apprendre les uns des autres. »

Il note que le technicien plus jeune bénéficie de l’expérience de l’aîné dans l’apprentissage des techniques de traction. Les jeunes techniciens sont diplômés, mais ils manquent d’expérience. « Le jeune technicien peut penser que l’appareil de débosselage n’est pas assez fort pour faire le travail, tandis que le technicien expérimenté peut s’en sortir sans problème en raison de son expérience. Il sait où s’accrocher et où tirer », soutient M. Pellicciotta.

Travailler sur les véhicules d’aujourd’hui peut être compliqué, mais avec l’information, la formation, les outils, l’équipement adéquat et le travail d’équipe, les ateliers peuvent s’assurer d’effectuer des réparations complètes, sécuritaires et de qualité.