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Mesurage électronique : Une exigence des constructeurs

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La qualité de la construction métrique est telle que l’expression « tolérance » sera graduellement oubliée.

Il est de plus en plus difficile pour tout professionnel expérimenté de se rendre compte des erreurs de mesurage commises dans l’exécution des tâches.

Les tolérances sont si minces que pour évaluer les dommages structuraux, il ne suffit plus de vérifier à l’oeil dans quelle mesure il y a du jeu entre les portières et les panneaux.

Bien qu’elles soient de plus en plus minces, ces variations dimensionnelles fixées par les constructeurs sont des limites de conformité à respecter de façon absolue.

On doit donc utiliser l’équipement approprié pour déterminer à quel point un véhicule peut avoir subi des dommages importants qui ne paraissent pas à première vue. Souvent situés près du centre du véhicule, ils ne peuvent être ignorés, puisqu’il est autrement impossible de le remettre correctement en état.

Les données du constructeur
Comme les constructeurs multiplient les nouveaux modèles depuis des années, et que leurs méthodes de fabrication changent constamment, on ne peut mesurer sans références.

De plus, les dimensions d’un même modèle peuvent différer selon les spécifications d’une chaîne de montage ou de l’usine d’où il provient. Selon les constructeurs, elles sont de un à trois millimètres, alors qu’elles étaient autrefois de sept, huit et même neuf millimètres.

Les tolérances variables
Même si l’on est pleinement conscient de cette réalité, il faut surtout savoir comprendre et interpréter les données indiquées sur les plans qui correspondent au numéro de série du véhicule. Parmi les surprises qu’on peut avoir – et de taille –, il y a le fait que sur deux modèles semblables, les points de référence peuvent être différents.

Aussi étonnant que ce soit, non seulement leur emplacement peut différer, mais également, en certains cas, la tolérance par section et la tolérance globale du véhicule.

Il ne faut par ailleurs jamais conclure que si la tolérance est d’un millimètre par point, la tolérance globale pourrait forcément être de 20 millimètres.

La mesure tridimensionnelle
Cependant, en raison des méthodes de fixation et de construction, on sait que la tolérance devient plus grande à mesure que l’on s’éloigne du dessous du véhicule. La largeur, plan médian, la longueur, plan zéro, et la hauteur, plan de référence, sont les trois dimensions qu’il faut combiner pour localiser un point spécifique.

Or, seule la mesure tridimensionnelle permet de savoir si la longueur, la largeur et la hauteur correspondent aux caractéristiques techniques du véhicule. Elle est également la seule manière de vérifier si les points de contrôle sont à la bonne position par rapport aux autres points sur le véhicule.

Symétrie et asymétrie
Il faut par ailleurs être attentif au fait que les mesures sont presque toujours semblables, parfaitement symétriques, des deux côtés du véhicule.

Par exemple, les dimensions du châssis du côté conducteur sont identiques à celles du côté passager, sauf si le véhicule est conçu de façon asymétrique. Dans ce cas, il arrive d’ailleurs que les mesures varient selon les côtés, puisqu’elles correspondent évidemment à la configuration structurelle.

Ce qui distingue ce type de véhicule, c’est le fait que les points de référence peuvent être asymétriques, c’est-à-dire situés en des emplacements qui ne sont étrangement pas en paire.

Par conséquent, il ne faut pas croire que le véhicule a un défaut de montage. Même si les points sont anormalement distribués, c’est à l’exactitude de la mesure qu’il faut se fier.

Le mesurage au laser
Même si rien n’a changé quant aux points repères, la très délicate tâche du mesurage est passée, grâce à l’électronique, de longue et fastidieuse à extrêmement rapide et précise.

C’est à coups de mesures instantanées faites au laser et d’imprimés qui indiquent l’écart par point qu’on détecte maintenant l’emplacement des dommages.

Les données du mesurage électronique, qui se fait en un clin d’oeil à partir du devis original de chaque véhicule, sont aussi précises que sont les dimensions indiquées par le constructeur. Comme cette technologie est devenue la norme, les assureurs demandent de plus en plus souvent qu’on leur fournisse à titre de contrôle les mesures avant et après réparation.

Les points d’étalonnage
Aussi simple que soit son utilisation, on ne peut toutefois procéder sans s’assurer que le mesurage est fait en s’ajustant sur les points de fixation du constructeur.

Si les dommages rendent impossible cette façon de procéder, la solution est d’en référer à des points de la section centrale, afin qu’une extrapolation tridimensionnelle soit faite.

Autre possibilité. Le mesurage d’étalonnage peut également se faire à partir de deux points de fixation correspondant exactement à la dimension indiquée dans le devis.

La construction des véhicules est devenue si précise que l’on comprend pourquoi les constructeurs n’acceptent de certifier que les ateliers ayant un système de mesure électronique.

Catégories : Carrosserie

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