En lançant un programme en collaboration avec l’équipe Xtreme Tech, CARSTAR veut implanter un protocole d’analyse des modules électroniques après qu’une voiture ait subi une collision.
Lors d’une collision, les systèmes électroniques d’une voiture peuvent être affectés. De plus en plus d’équipements et d’accessoires sont gérés par des modules qui doivent être interrogés avant même qu’une réparation ne soit effectuée.
L’analyse (scan) de ces modules n’est pas encore pratique courante dans les ateliers, mais, surtout avec leur multiplication dans les voitures modernes, les carrossiers devront s’en préoccuper. D’autant plus qu’un nombre croissant de constructeurs exigent que cette analyse soit réalisée avant et après la réparation, afin que la garantie couvrant la voiture soit préservée.
CARSTAR a donc lancé un projet pilote au Québec avec quelques-uns de ses ateliers au cours des six derniers mois pour introduire un protocole d’analyse qui pourrait à la fois satisfaire les constructeurs, mais aussi répondre aux attentes des compagnies d’assurance dans ce dossier encore méconnu.
Pour rendre la technologie le plus accessible possible, CARSTAR s’est associé à Team Xtreme Tech qui est déjà actif dans le secteur mécanique depuis plusieurs années.
Le 15 février, dans un atelier de Montréal, et le lendemain, dans la région de Québec, CARSTAR réunissait plusieurs évaluateurs et représentants de compagnies d’assurance pour leur expliquer non seulement les résultats de ce projet pilote, mais surtout la solidité du protocole d’analyse des modules électroniques développé au cours de la période d’essai.
« Nous voulons nous assurer que les voitures qui nous sont confiées soient réparées dans les règles de l’art, a expliqué Yves Robichaud, directeur régional de CARSTAR, lors de la rencontre. Nous voulons également accompagner nos partenaires assureurs dans l’acceptation d’un protocole de gestion de cette opération. »
En effet, si la voiture doit être analysée avant et après la réparation, il en découle des coûts que les assureurs devraient ultimement absorber. Pour ces derniers, il est difficile de dire oui à cette requête s’ils ne comprennent pas la nécessité de faire cette réparation, même si le constructeur l’exige. De plus, le protocole était loin d’être clair.
C’est donc ce que présentait CARSTAR lors de cette rencontre – un protocole clair, développé en collaboration avec une firme experte et validé dans ses ateliers, en conditions réelles. La trousse nécessaire pour faire l’analyse des modules directement en atelier sera d’ailleurs maintenant offerte pour tous les ateliers du réseau et l’approche pourrait aussi, selon M. Robichaud, être développée pour le reste du Canada.