Alors que le gouvernement québécois travaille avec les principaux intervenants de l’industrie sur la réglementation encadrant la Loi 29 protégeant les consommateurs sur l’obsolescence de leurs biens et le droit à les faire entretenir et réparer, les membres de la division du Québec de l’AIA Canada affirment leur présence.

Nos rencontres dans ce dossier au cœur de notre secteur se multiplient, autant auprès de l’Office de la protection du consommateur ou encore du ministère de la Sécurité publique, afin de nous assurer que les automobilistes québécois gardent le droit de choisir là où ils souhaitent faire réparer et entretenir leurs véhicules.

Évidemment, ce droit à la réparation représente un enjeu national pour nos ateliers et nous souhaitons que les avancées au Québec inspirent les législateurs canadiens dans l’établissement d’un cadre fédéral de reconnaissance de ce droit.

Les intervenants de l’industrie doivent appuyer ces efforts par rapport au droit à la réparation. Ils peuvent visiter righttorepair.ca pour apprendre comment ils peuvent contribuer à la défense des intérêts des ateliers, employés et des consommateurs auprès des gouvernements.

Ainsi, si notre association et ses ambassadeurs travaillent étroitement au sein des gouvernements pour l’avancement de notre cause commune, il en revient aussi à nos ateliers, magasins et fournisseurs de passer le message dans leur entourage. Rappelons à nos clients dans les ateliers que nous possédons les compétences et les outils pour entretenir leurs véhicules, même les plus récents, même les plus sophistiqués. Et tuons tout de suite cette fausse rumeur qui veut que seul le concessionnaire sache entretenir adéquatement nos voitures et que si ces entretiens sont faits par un atelier indépendant, la garantie d’origine du constructeur cessera de s’appliquer.

Je suis très contente de voir affichée dans les ateliers la plaque stipulant le droit à la réparation distribuée par l’AIA Canada. Parlez-en à vos clients afin qu’ils l’aient bien en tête lorsqu’ils changeront de véhicule. Et si l’occasion se présente, glissez un mot sur notre industrie et les carrières stimulantes qu’elles peuvent offrir à la nouvelle génération.

Nos entreprises sont partout au Québec, dans toutes les régions et jusque dans les plus modestes localités. Plus nous parlerons de notre association et de son travail pour préserver les droits de nos clients et plus nos démarches seront étayées par la reconnaissance populaire.

Le marché secondaire automobile doit être en mesure de livrer la marchandise, par la formation et la certification de ses travailleurs. Il faut être à la hauteur de nos affirmations.

Et dernièrement, notre industrie qui dans son essence propose  prioritairement la réparation  contrairement au remplacement, s’inscrit directement dans la mouvance de réduction d’empreinte environnementale. Pour tous nos clients, le droit de conserver leurs biens le plus longtemps possible, et ce à meilleur prix raisonne auprès de chacun de nous.

Restez engagés, confiants en l’avenir, et passez le message.