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Marché mondiaux : Bilan 2016

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De bonnes nouvelles pour conclure l’année, avec des marchés mondiaux en bonne santé !

Une autre année tire à sa fin, et elle se conclut sur une bonne note. Sur la scène mondiale, les hausses se sont poursuivies en octobre, avec une augmentation des ventes de véhicules de 5 % par rapport à l’an dernier. De plus, le mois de novembre s’est terminé avec des ventes records dans les trois pays de l’ALÉNA.

Bien que la Chine ait encore obtenu des gains dans les deux chiffres en octobre, selon moi il est encore plus important de souligner l’élan de la plupart des pays asiatiques en termes d’emplois et d’activité économique. Il s’agit d’une bonne indication de l’amélioration de l’économie mondiale.

Du côté nord-américain, des gains dans les deux chiffres ont été observés au Canada et au Mexique. Même si la hausse n’était pas aussi forte aux États- Unis, les ventes américaines ont tout de même dépassé les attentes pour laisser présager une autre année record. Nombreux sont ceux qui croyaient qu’après les sommets atteints récemment, les ventes allaient finalement chuter cette année. Au contraire, l’économie de nos voisins du sud demeure vigoureuse.

Calendriers de production bien garnis

Lorsque les ventes augmentent, la production suit généralement le pas. Pour les premiers mois de 2017, l’industrie prévoit augmenter sa production nord-américaine de 3 %, ce qui constitue une hausse significative comparativement à l’avance de seulement 1 % observée en 2016.

Quelques facteurs ont récemment influencé le marché américain, notamment la légère hausse des saisies de véhicules et les défauts de paiement sur les prêts automobiles à risque, qui auraient également augmenté selon certains médias.

Cependant, lorsque nous analysons les tendances en matière de financement automobile aux États-Unis, la proportion des véhicules financés – neufs ou d’occasion – atteint des sommets inégalés. En 2012, environ 60 % des véhicules étaient financés, comparativement aux deux tiers des véhicules présentement. Il est important de souligner cette situation, car le nombre de défauts de paiement risque de grimper avec la hausse du nombre de contrats de financement accordés.

Lorsque l’on compare le nombre de prêts automobiles et de saisies au nombre total de véhicules sur les routes, la situation générale ne s’aggrave pas. Le nombre de saisies a augmenté proportionnellement au nombre de véhicules financés, alors il n’y a pas lieu de trop s’inquiéter.

Peu d’inquiétude

Certains comparent la hausse des défauts de paiement à ce qui s’est passé dans le marché immobilier américain il y a maintenant dix ans. Il est cependant important de préciser que les prêts automobiles représentent seulement 9 % de la dette des ménages américains. Lorsque le marché immobilier a plafonné, les prêts hypothécaires représentaient 74 % de cette même dette globale. C’est ce qui a causé tant de problèmes, et la situation actuelle est très différente. De plus, les prêts automobiles à risque comptent seulement pour 2,5 % de la dette des ménages, ce qui n’est pas suffisant pour nuire au portefeuille d’emprunts global.

Au Canada, la bonne nouvelle est que le taux de délinquance des prêts automobiles a diminué au cours des derniers trimestres, après avoir connu une hausse, surtout en Alberta, entre le milieu de 2014 et la fin de 2015. La tendance s’est donc inversée, ce qui indique que la situation financière des ménages s’est améliorée. Ceci est important pour les concessionnaires et les banques, car cela signifie que le système est en bonne santé et qu’aucun signe de détérioration économique ne pointe à l’horizon.

Plus de neufs

Les acheteurs américains se tournent davantage vers les véhicules neufs, et les acheteurs ont de plus en plus recours au financement. Avant le ralentissement économique mondial, les véhicules d’occasion comptaient pour 73 % du total des achats aux États-Unis, et durant la récession de 2008-2009, ce taux a grimpé à 77 %. Au cours des deux dernières années, ce type de vente a baissé à moins de 70 %, notamment en raison d’une meilleure accessibilité du crédit.

Bien sûr, le doute plane quant aux conséquences de la prise de pouvoir de Donald Trump en janvier prochain. Même si tout peut arriver, certaines personnes désignées par Trump pour gérer des dossiers clés reliés à l’économie sont en faveur du libre-échange, ce qui est une bonne nouvelle pour l’ALÉNA.

Dans l’une de ses premières entrevues, le prochain secrétaire au commerce a laissé entendre que l’imposition de tarifs douaniers envers le Mexique est une solution de dernier recours, ce qui constitue un signe positif. Il semble aussi que l’Accord de partenariat transpacifique n’ira pas de l’avant. Le président Obama espérait conclure cet accord avant la fin de son mandat, mais les appuis ont considérablement diminué et le projet est mort aux yeux de Trump.

Nous devrons donc prendre notre mal en patience en attendant de connaître les politiques qui seront mises en place.

En résumé, l’économie mondiale se porte mieux, les États-Unis sont sur une bonne voie et les consommateurs canadiens voient également des changements positifs. Nous sommes donc prêts à accueillir 2017 !

Catégories : Concessionnaires

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