Une étude menée par Michelin en 2012-2015, basée sur un échantillon de 135 000 pneus, a permis de démontrer que 20 % des pneus sont jetés pour des raisons de crevaison, ou d’usure irrégulières liées à une pression inadéquate.
Bien que son concept novateur permette de remédier à ces deux causes de fin de vie prématurée d’un pneu en plus de ne nécessiter aucun entretien, le UPTIS demeure un défi de taille.
Selon Steve Cron, ingénieur sénior en développement chez Michelin, le nouveau prototype est actuellement légèrement plus bruyant qu’un modèle traditionnel, mais cela reste très subtil.
La consommation d’essence et la maniabilité du véhicule sont également affectées : la première est augmentée, alors que la deuxième est réduite. Cela s’explique par le poids du pneu qui est supérieur à celui du pneu conventionnel.
C’est pour ces raisons que Michelin, qui collabore avec GM en matière de recherche, se donne jusqu’en 2024 pour mettre le UPTIS sur le marché. Ces cinq années lui permettront de retravailler et perfectionner le pneu.