Une enquête réalisée par Desjardins Assurances, révèle que 52 % des Québécois admettent avoir été déjà distraient par leur téléphone cellulaire alors qu’ils conduisaient.
Bien que 97 % des répondant ont dit savoir qu’il est illégal d’utiliser son cellulaire au volant, ils sont 50 % à reconnaître que, le principal élément déclencheur pour cesser de l’utiliser, serait d’être impliqué dans un accident ! Cela, malgré l’augmentation du coût des amendes (19 %) et la hausse de leur prime d’assurance automobile (15 %).
À l’échelle nationale, les téléphones cellulaires (45 %) constituent une des principales distractions. Ils sont devancés de quelques points par l’environnement extérieur (49 %) et sont très près des changements de paramètres de la console ou du système d’infodivertissement (41 %).
Fait préoccupant, la proportion de conducteurs reconnaissant avoir été distraits par leur cellulaire au volant a progressé de 15 points de pourcentage par rapport à l’année dernière.
Même si 93 % des conducteurs estiment qu’ils ne sont jamais ou rarement distraits par leur téléphone cellulaire au volant, 84 % d’entre eux disent voir souvent ou toujours d’autres personnes utiliser leur téléphone en conduisant. Autrement dit, les personnes interrogées sont nombreuses à rejeter la faute sur autrui.
La distraction (32 %) au volant figure parmi les trois principaux facteurs de risques pour les conducteurs canadiens derrière l’alcool (35 %) et devant la drogue (8 %).
Desjardins Assurances estime que la distraction au volant doit devenir aussi socialement inacceptable que l’alcool. Elle a décidé de s’attaquer à ce problème à travers son application Ajusto. L’application effectue un suivi des distractions causées par les téléphones cellulaires et les utilise comme facteur pour déterminer le pointage des automobilistes. Ainsi, un conducteur qui concentre son attention sur la route pourrait être récompensé par des primes plus avantageuses.