Le Québec aurait tous les atouts pour se positionner parmi les leaders mondiaux pour l’approvisionnement, la conception et le recyclage de batteries au lithium-ion, selon une étude réalisée par KPMG dévoilée le 5 septembre.
Les résultats de l’étude commandée par Propulsion Québec démontrent entre autres qu’il y aurait encore de l’espace pour de nouveaux joueurs au sein de la chaîne d’approvisionnement mondiale, puisque la demande en ce qui a trait à ce type de batterie sera en forte croissance durant les prochaines années. Rappelons que celles-ci servent notamment à alimenter la voiture électrique.
Selon les prédictions de KPMG, la capacité de production de celles-ci ne répondra pas aux besoins grandissants d’ici 2030. « Les joueurs ayant accès aux ressources naturelles comme le Québec pourront assurément se démarquer », explique Sarah Houde, présidente-directrice générale de Propulsion Québec.
La filière du recyclage des batteries constitue un autre secteur en croissance, et le Québec, encore une fois selon l’étude, a l’expertise pour être un joueur clé dans le domaine, à l’international.
Parmi les atouts de la province, on note une proximité relative des constructeurs automobiles, la présence de matières premières essentielles à la fabrication des batteries, l’accès à une source d’énergie propre et abondante, des coûts d’exploitation peu élevés dans un contexte nord-américain et la présence d’un bassin d’entreprises « dont l’expertise est reconnue au-delà de nos frontières ».
L’étude insiste sur le fait que la fenêtre d’opportunité pour agir et se positionner est relativement courte.
Recommandations
Afin de se positionner comme leader dans la création d’un écosystème de production et de recyclage de batteries au lithium-ion, selon des recommandations émises dans l’étude, le Québec doit d’abord mettre en valeur ses atouts. Ensuite, on doit y mettre sur pied une usine de cellules, développer une industrie du recyclage reposant sur des procédés d’hydrométallurgie robustes et adapter les installations de recyclage en place.
Plus de détails sur les résultats de l’étude dans le prochain numéro de CamAuto.