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L’Électromobilité en région : une utopie ?

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Parce que les réseaux de recharge n’y sont pas toujours aussi développés qu’en périphérie des grands centres, on pourrait penser qu’avoir un parc électrique en région est inaccessible aux entreprises.

Or, il semble qu’à moins de devoir franchir les longs trajets qui séparent ces régions les unes des autres – comme la Réserve faunique La Vérendrye – cette avenue est envisageable.

Une mission éducative en Abitibi

Ce printemps, le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue était heureux d’annoncer l’acquisition de trois véhicules électriques (VÉ), afin de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre. Ses trois Chevrolet Bolt serviront surtout à transporter le personnel entre les différents pavillons.

Ces véhicules s’ajoutent aux quatre bornes de recharge installées aux campus de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or à l’automne 2017. « En offrant gratuitement aux membres de la communauté collégiale une source d’alimentation pour VÉ, le Cégep démontre son désir d’être toujours plus vert », a affirmé son directeur général, Sylvain Blais qui considère que les maisons d’enseignement doivent prêcher par l’exemple.

Gaspésie : une nouvelle demande

Directeur général de Volkswagen New Richmond, Benoit Bujold mentionne que près de chez lui, hormis quelques particuliers, un taxi et la Ville de Carleton conduisent des voitures électriques. « Contrairement aux grandes villes, où les concessionnaires reçoivent de forts volumes, pour nous, quatre unités, c’est à peu près le nombre de VÉ que l’on va recevoir pour une année entière », dit-il, fier d’être le concessionnaire du secteur à en vendre le plus.

Signe que les mentalités évoluent et que la demande ne vient pas toujours de là où on s’y attendrait, il souligne que les deux avant-derniers modèles de e-Golf ont été acquis par un camionneur d’expérience et par une dame de 80 ans !

Accompagner les entreprises

Pharmacien de formation, Marc-André Maillot a débuté sa carrière en effectuant des remplacements qui l’ont amené à visiter plus de 150 pharmacies. Après en avoir rêvé pendant 10 ans, l’idée de fonder son entreprise, le Maillon-Vert, s’est concrétisée en 2012.
« À l’époque, les gens ne voyaient pas l’environnement comme le prolongement de la santé. En fait, le développement durable, personne n’en parlait hormis les grandes sociétés et les gouvernements. »

Chaque année, depuis 2 ans, il voit le nombre de pharmacies écoresponsables doubler. Pour obtenir ce titre, ces dernières doivent adopter les meilleures pratiques, dont certaines concernent, vous l’aurez deviné, la livraison de médicaments à domicile.

« Parmi les pharmacies offrant le service, la moitié fait affaire avec des sous-traitants. Il agit donc sur celles qui disposent de leurs véhicules. Un diagnostic de l’utilisation et des besoins du commerce est d’abord effectué (km parcourus, pointes, disponibilité de recharge, optimisation des routes). « À partir de là, on sélectionne un VÉ en fonction de l’autonomie nécessaire. »

Il estime que les coûts associés à la conversion vers l’électrique s’amortissent au bout de 4 ou 5 ans, pour une entreprise qui roule 20 000 km par an et dès la première année pour celles qui parcourent entre 80 000 et 100 000 km. De plus, en région, les entreprises disposent de stationnements, ce qui facilite l’installation des bornes de recharge.

L’accompagnement du Maillon-vert inclut le volet communicationnel qui incite les participants à diffuser les gains reliés à la conversion. Bénéficiant du pouvoir d’un groupe, l’entreprise se charge également de négocier avec les fournisseurs (concessionnaires, électriciens, etc.) pour obtenir l’équivalent des rabais offerts aux parcs.

Il faut savoir que les services de M. Maillot ne se limitent pas aux pharmacies… « En avril, on a lancé le projet Transport 360 degrés à Laval, avec le Conseil régional de l’environnement. Le Maillon-Vert va donc évaluer 15 entreprises qui pourraient convertir leur parc. »

Avec l’autonomie qui ne cesse de croître, M. Maillot se réjouit de pouvoir revisiter des entreprises qui ne se qualifiaient pas pour le VÉ il y a à peine quelques années, mais qui aujourd’hui pourraient envisager l’électricité.

Catégories : Parc

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