Le premier projet pilote de navettes automatisées sur les voies publiques en milieu urbain est commencé à Montréal.
Le projet pilote se déroule dans l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, entre le Parc olympique et le Marché Maisonneuve, jusqu’au 4 août. Les navettes ont une capacité de 12 personnes et s’apparentent à un minibus. Elles ont un opérateur à bord en tout temps, mais ne nécessitent pas que celui-ci contrôle le véhicule. La navette est programmée pour faire un parcours prédéfini et l’opérateur s’assure que tout se passe bien. Elle est également programmée pour circuler à basse vitesse (un maximum de 20 km/h). Les citoyens peuvent l’utiliser gratuitement.
Ce projet découle d’une initiative prise par Montréal en mai 2016, alors que le conseil municipal mandatait la Commission sur le transport et les travaux publics pour identifier les enjeux et défis de l’arrivée de la mobilité autonome en ville. Les tests effectués cet été sont rendus possibles grâce à un appui financier de 5 M$ sur cinq ans du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).
Le gouvernement du Québec désire accroître le soutien à différents projets pilotes relatifs à l’utilisation de véhicules électriques autonomes pour améliorer l’accès au transport en commun. Un arrêté du ministère des Transports du Québec (MTQ) signé récemment permet donc à des navettes autonomes de circuler sur certaines voies publiques de la Ville de Montréal.
« Ce projet pilote nous permettra de déterminer la façon dont la technologie peut s’insérer dans l’offre de transport de la Ville. Il contribuera également à familiariser la population à l’arrivée de cette technologie, encore peu connue, mais qui suscite curiosité et questionnements », souligne Eric Alan Caldwell, responsable de la mobilité au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal.
À l’automne 2018, Montréal a participé à un projet pilote, mis en place par le Parc olympique, à titre de partenaire financier. Cette fois-ci, la Ville agira à titre de maître d’œuvre et consultera les usagers des navettes ainsi que les riverains par le biais de sondages.