Le gouvernement du Québec a annoncé, le 25 juin, que le Fonds vert devient le Fonds de l’électrification et de changements climatiques. Concrètement, la gestion de l’organisme, qui disposait jusqu’ici d’un conseil d’administration, reviendra désormais au ministère de l’Environnement.
La nouvelle structure proposée par le gouvernement vise à « simplifier la gouvernance du Fonds vert, à clarifier les responsabilités, à éviter les chevauchements et à assurer l’imputabilité en matière de lutte contre les changements climatiques et de transition énergétique », dit-on. Après analyse, on juge en effet que l’organisme, depuis sa création en 2006, a plutôt conduit à « des chevauchements dans l’application de certaines responsabilités, à l’alourdissement du processus et à la confusion des partenaires impliqués ». Ultimement, le gouvernement juge que ces inconvénients auraient « porté atteinte à la mise en œuvre efficiente du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques ». Rappelons que le mandat du Fonds vert est de financer diverses initiatives qui appuient la lutte aux changements climatiques, notamment dans le domaine des transports.
Benoit Charette, ministre de l’Environnement, serait donc pleinement responsable de la concordance de l’utilisation du Fonds vert avec les objectifs et orientations du gouvernement. De son côté, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, serait responsable et imputable de la transition énergétique.