Quelques clients et employés de Gestion de parc de véhicules Element étaient invités à visiter l’encan Adesa Montréal, situé à Saint-Eustache, le 12 juin.
L’occasion était belle d’en apprendre davantage sur l’entreprise et sur le très rapide processus de vente à l’encan. Pas moins de 2000 véhicules passent par la succursale de Saint-Eustache chaque mercredi, à travers ses 14 lignes. Chaque unité se vend en moins d’une minute.
Lors de la visite organisée par Element, la ligne à écouler de la compagnie de gestion de parc comptait 45 véhicules, lesquels se sont vendus en moins de 40 minutes. L’encanteur Charles Ménard – auquel Element fait toujours appel à Adesa Montréal – a la réputation d’être l’un des plus rapides. Ce dernier doit non seulement être à l’affut des acheteurs présents, mais doit aussi surveiller son moniteur lui indiquant les offres en ligne.
« Chez Adesa Canada, environ 20 % des ventes se font en ligne. On remarque aussi que la grande majorité des acheteurs qui se présentent sur place ont déjà fait leur magasinage sur Internet au préalable », explique Eddy Cusan, vice-président des ventes, Adesa Canada, estimant toutefois que les succursales ne seront jamais appelées à disparaître complètement.
« Le numérique est en pleine expansion, c’est vrai, mais des lieux physiques où rassembler les véhicules doivent demeurer. Il faut que ceux-ci soient lavés et parfois réparés avant d’être vendus. »
Les périodes les plus achalandées pour Adesa Montréal sont le printemps et l’automne, et on remarque, depuis quelque temps, qu’environ 25 % des véhicules qui s’y retrouvent sont vendus aux Américains, en raison du taux de change avantageux.
La visite
Element organise environ deux visites de l’encan Adesa par année. Les participants peuvent non seulement voir les encanteurs à l’œuvre, mais également visiter l’endroit où sont lavées les voitures, ainsi que le centre de mécanique. En moyenne, neuf personnes mettront 68,9 minutes pour laver un véhicule de fond en comble. Quelque 180 voitures sont lavées par jour.
Au centre de mécanique, entre 350 et 400 véhicules sont inspectés quotidiennement. « On fait tout, sauf la carrosserie », explique notre guide, Franco Cattelan, spécifiant que l’endroit dispose de tout le matériel et de tous les scans à la fine pointe requis pour effectuer le travail. « On peut envoyer la voiture chez le concessionnaire quand il y a quelque chose de trop spécifique à faire, mais généralement on s’occupe de tout. »
L’acheteur peut demander une inspection sur place au coût de 80 $, après l’acquisition d’un véhicule. Si un bris n’ayant pas été déclaré par le vendeur est détecté, la vente peut être annulée et l’unité remise à l’encan la semaine suivante, avec une mention de bris.
« Il faut que ça bouge. Entre 3200 et 3600 véhicules par mois passent par le centre de mécanique et nous sommes 40 mécaniciens. »
Plus de détails sur la visite dans le photoreportage suivant.
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