Dans un sondage de SOM commandé par le Bureau d’assurance du Canada (BAC), 75 % des conducteurs déclarent avoir été distraits au volant au cours des six derniers mois.
On apprend pourtant dans cette étude que 90 % des conducteurs ont conscience que les accidents causés en raison de la distraction peuvent faire augmenter les primes d’assurance automobile.
Être distrait, ça veut dire quoi?
La distraction au volant vient de plusieurs facteurs : téléphoner, envoyer un message texte, mais aussi manger, boire, se maquiller ou encore écouter de la musique. Toute activité qui détourne l’attention du conducteur de la route est considérée comme une distraction.
Au cours des six derniers mois, les conducteurs interrogés ont déclaré avoir, à plusieurs reprises :
- Mangé ou bu : 55 %
- Téléphoné : 39 %
- Texté : 11 %
Parmi les conducteurs reconnaissant être distraits, le sous-groupe des 35 à 44 ans est surreprésenté : 87 % d’entre eux ont déclaré avoir été distrait au cours des six derniers mois comparativement à 75 % pour l’ensemble des répondants.
Sensibiliser au risque pour limiter les accidents
L’objectif d’une campagne lancée par le BAC est que chaque conducteur prenne conscience des distractions qui l’entourent et de la nécessité de minimiser les risques. Les gestionnaires de parc peuvent également profiter de l’occasion pour sensibiliser leurs conducteurs.
« Nous avons décidé d’aborder ce sujet par une approche émouvante avec une pointe d’humour. Nous espérons que la campagne touchera les conducteurs, mais aussi les passagers qui ont aussi leur rôle à jouer, car la distraction au volant est l’affaire de tous », explique Anne Morin, responsable des affaires publiques du BAC.