Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a rendu publique l’évolution des émissions de gaz à effet de serre (GES), de 1990 à 2016. On constate que ceux relatifs à l’industrie automobile ont augmenté au Québec.
Si les secteurs des déchets, des industries et du chauffage résidentiel, commercial et institutionnel ont diminué considérablement leur empreinte climatique depuis 1990, le milieu des transports enregistre une augmentation de ses émissions de GES de 21,9 %, de 1990 à 2016. On estime que ce résultat est attribuable à l’accroissement du parc automobile québécois, à l’augmentation de la puissance, du poids et des accessoires des véhicules, et à la hausse du kilométrage moyen parcouru.
Ainsi, en 2016, le secteur des transports était responsable de 43 % des émissions à travers la province. Le transport routier, à lui seul, produisait 80,1 % des émissions du secteur, soit 34,4 % des émissions totales de GES.
Les données publiées dans l’inventaire québécois des GES révèlent également que les émissions totales sont passées de 78,40 Mt éq.CO2 en 2014 à 78,56 Mt en 2016. On remarque toutefois que les émissions sont de 9,1 % plus basses en 2016 que le niveau enregistré en 1990. Rappelons que le Québec avait ciblé une réduction totale de 20 %, de 1990 à 2020.