Les carrosseries des véhicules non traités contre la rouille comportaient 6,8 fois plus de corrosion que celles des véhicules ayant reçu une protection antirouille Krown, selon une étude.
Des chercheurs de la faculté de génie de l’Université de Windsor en sont venus à cette conclusion, après avoir examiné la rouille sur des centaines de véhicules en Ontario. Ils ont également constaté que les voitures non traitées étaient 3,6 fois plus rouillées que celles ayant reçu un traitement, lorsque les châssis étaient exposés davantage à la saleté, au gravier, aux éclaboussures d’eau et aux abrasifs routiers.
« Les résultats sont significatifs sur le plan statistique avec un degré de confiance de 95 %, affirme la chercheuse Susan Sawyer-Beaulieu. Cela signifie que nous serions en mesure d’obtenir des résultats semblables à ceux-ci au moins 95 fois sur 100 si cette étude était reproduite avec différents véhicules. Les probabilités que ces résultats s’avèrent trompeurs sont presque nulles. »
Concrètement, l’équipe de recherche a photographié les surfaces visibles de 228 véhicules ayant reçu la protection antirouille, et a comparé les résultats d’analyse avec ceux obtenus de la même façon sur les 141 véhicules non traités. Toutes les voitures étaient de marques, d’années et de modèles différents.
La chercheuse estime par ailleurs que l’étude réalisée par son équipe n’a « révélé que la pointe de l’iceberg concernant le niveau de corrosion, car en moyenne, seulement 35 % des surfaces visibles ont été évaluées ».
Bien que cette proportion soit suffisante pour établir une comparaison statistique, comme plusieurs sections plus difficiles à atteindre n’ont pas été examinées, il s’avère probable, selon elle, que les véhicules sous analyse soient encore plus rouillés que ce que l’étude démontre.