Pour obtenir une visibilité incessante diffusée par un émissaire omniprésent et efficace, la majorité des parcs automobiles s’en remettent au lettrage de leurs véhicules.
À l’instar des autres formes d’art, ce média comporte une panoplie de facettes. Il devient donc judicieux de faire appel à des spécialistes pour connaître les tendances du marché.
Pour que l’image roule
En matière d’habillage de véhicules, un investissement publicitaire dont la durée de vie se calcule en années, l’approche diffère selon des critères bien définis. En effet, les couleurs de la compagnie, son slogan accrocheur, son budget et la clientèle ciblée représentent autant de facteurs susceptibles d’influencer le format du message et, par extension, sa portée. Thierry Gonzalez, copropriétaire de l’entreprise Ardezin, située à Boisbriand, parle aussi de l’aspect morphologique de la surface de travail.
« Pour les véhicules à surface plate comme les camions cubes et les remorques, l’habillage complet est très en vogue. Puisque ça laisse place à n’importe quel design, l’entreprise souhaite un impact énorme. »
Évidemment, les courbes s’avèrent plus difficiles à négocier. Dans pareil cas, les clients opteront davantage pour une teinte de véhicule qui se marie parfaitement aux couleurs du logo. Mais pour les budgets moindres, quelle est la tendance ?
« C’est le logo d’abord, précise M. Gonzalez. Viennent ensuite le produit offert et l’adresse Web. Moyennant quelques dollars de plus, une image révélatrice reliée au créneau de la compagnie captera aussi l’attention. Le but ultime, c’est que le conducteur soit fier d’être au volant d’un véhicule qui est profitable à son entreprise. »
Un signe distinctif
Les professionnels du milieu s’entendent donc pour affirmer qu’en plus de charmer, une illustration artistique avec un concept neurostratégique puissant sert à bien forger l’image de la compagnie dans la perception du consommateur. En outre, les gens de Jules Communications, à Brossard, estiment que le lettrage s’avère parfois moins efficace si le logo de l’entreprise n’est pas épuré et au goût du jour. Mais de toute évidence, l’image de marque sert de point de départ.
« Le véhicule doit jouer le rôle de vedette à chaque coin de rue, mais sans être criard, mentionne Jules Carrière, fondateur de l’entreprise. Le concept, appelé à augmenter les ventes de la compagnie, doit susciter un intérêt chez le consommateur et entraîner un achat. »
Pour ce faire, lorsqu’un entrepreneur souhaite identifier un véhicule ou une flotte complète à l’image de sa compagnie, il émet invariablement une requête en particulier, précise M. Carrière.
« Il penche vers la marginalité. Le client vient nous voir pour un concept qui se démarque de la concurrence ; le budget vient en deuxième lieu. De plus, la tendance veut que les indications sur le véhicule soient parfaitement lisibles et faciles à retenir. »
En bout de ligne, cette visibilité accrue sera donc gage de prospérité. Selon M. Carrière, les retombées découlant d’un pareil investissement se mesurent, entre autres, à partir des commentaires émis par les consommateurs.
« Les gens vous diront qu’ils ont vu vos véhicules, que c’est ce qui les a convaincus de venir vous voir. »
À condition, bien sûr, qu’ils aient pu lire les précieuses informations.
« Il est donc important de garder son véhicule propre en tout temps. À la longue, le cas inverse pourrait ternir l’image de la compagnie. »
Voilà qui a le mérite d’être clair.