Dans le cadre d’un webinaire organisé par Rousseau Communication, Roger Constantin, consultant, Services Conseils RC, a souligné l’importance pour un gestionnaire de parc de maximiser l’utilisation de ses véhicules.
Le premier webinaire du segment des parcs automobiles, qui se déroulait le 29 mai, a permis aux internautes de recueillir plusieurs conseils pratiques pour optimiser leur budget d’exploitation.
Selon M. Constantin, les gestionnaires doivent se demander en premier lieu s’ils atteignent leurs objectifs budgétaires. Comment faire des économies? Est-ce que le nombre de véhicules en utilisation correspond aux besoins réels des employés?
« Entre 90 et 95 % du temps, quand on se donne la peine de faire l’exercice, on se rend compte qu’on serait capable de réduire », affirme-t-il.
Les outils de télématique permettent, ajoute le conférencier, de recueillir plusieurs informations essentielles quant au taux d’utilisation et aux types de déplacements à effectuer dans une journée, notamment. Si on ne possède pas ces outils, M. Constantin suggère de vérifier le nombre de kilomètres parcourus par les employés toutes les semaines, tous les mois et tous les ans ou encore de se créer un registre d’utilisation des véhicules. L’important, c’est d’accorder du temps à l’analyse de données, tout en tenant compte des catégories de voitures ou de camions que comprend le parc.
Selon les besoins de l’entreprise et des utilisateurs, il n’est peut-être pas nécessaire que chaque employé ait son propre véhicule. Des options de partage sont possiblement envisageables.
Quand remplacer le véhicule?
Selon le type de véhicule et ses caractéristiques, il n’est pas obligatoire de le remplacer aux quatre ans ou aux 150 000 km, comme le prévoit un barème fréquemment utilisé dans l’industrie.
Pour savoir quand renouveler un parc, le conférencier rappelle l’importance d’analyser le profil des voitures, notamment en ce qui concerne les coûts de possession. Le gestionnaire doit tenir compte de la dépréciation, de la valeur résiduelle, des frais d’exploitation et des coûts divers, notamment rattachés à l’esthétique.
Combien de véhicules en réserve?
Un internaute a demandé au conférencier, durant la présentation, combien d’unités doivent être gardées en réserve dans un parc automobile. Encore une fois, il n’y a pas de calcul miracle quant au nombre, selon M. Constantin. Tout dépend des besoins du gestionnaire.
Pour un parc comprenant des voitures spécialisées, l’expert suggère un véhicule en réserve pour 25 à 30 unités. Dans le cas d’un parc très spécialisé, avec une bonne gestion des ressources, aucune automobile de réserve ne devrait être requise. Mais il faut être prêt à ce que les véhicules ne soient pas disponibles en tout temps.
Les carburants alternatifs
Les carburants alternatifs, tels que l’électricité, le gaz comprimé ou encore l’hydrogène, représentent un potentiel intéressant, mais demeurent difficiles à intégrer dans les parcs automobiles.
Un gestionnaire qui souhaite effectuer le virage doit s’assurer que le carburant alternatif choisi convienne à ses véhicules, selon leur profil.
Le conférencier termine en insistant sur l’importance de se faire un bon plan de travail, de prendre le temps d’aller chercher les bonnes informations et de recueillir des conseils à la NAFA ou encore de la part d’autres gestionnaires.