À l’emploi de Subaru depuis 2013, Naomi Kislanski a été coordonnatrice du parc automobile et relationniste. Ayant complété le programme d’entraînement de la NAFA (Boot Camp), elle a été nommée en août directrice des ventes aux parcs.

Son parcours académique n’annonçait pas, à proprement parler, une carrière dans le monde de l’automobile. « J’ai complété un baccalauréat en arts et deux majeures, l’une en études françaises et l’autre en histoire. La créativité doit pouvoir jouer un rôle important, car elle améliore la pratique d’une activité ou d’une profession. »

Le service à la clientèle d’abord

La première expérience de Mme Kilanski dans l’univers des parcs remonte à l’époque où elle travaillait pour un fournisseur de parures de fenêtres. C’est là qu’elle a forgé ses habiletés pour le service à la clientèle.

La jeune professionnelle ne manque pas d’ajouter que la mentalité Subaru est entièrement basée sur cet aspect. « Notre département des parcs automobiles est géré par deux personnes qui veillent à l’ensemble des comptes clients. Nous travaillons vraiment en équipe. »

Pendant un an, elle a tenté sa chance aux relations de presse, mais ce n’était que pour mieux revenir aux parcs. « On peut dire que la clientèle des parcs m’a manqué ; même chose pour les contacts quotidiens avec nos clients. Le domaine des parcs automobiles est une microsociété où tout le monde s’entraide. C’est une expérience humaine. »

Confiance et sécurité

Lorsqu’on lui demande ce que les clients des parcs préfèrent de la marque nippone, Mme Kislanski n’hésite pas à répondre : « Nous avons d’excellents produits. Les gens ont confiance en Subaru ; ils savent que nous offrons ce qui est probablement le meilleur système de transmission intégrale. Et puis, nos modèles ne sont pas tape-à-l’oeil, ce qui signifie que les gens les achètent d’abord pour leur efficacité et leur sécurité, ensuite pour leur apparence. »

Parmi les véhicules offerts aux clients commerciaux, le Forester et l’Outback sont les plus populaires, suivis du VUS compact Crosstrek 2018. « La taille du véhicule, la transmission intégrale, l’économie d’essence plaisent à nos clients. Plusieurs utilisent ces véhicules dans les régions nordiques enneigées, où la transmission intégrale devient indispensable. »

Comme les gestionnaires de parcs se soucient énormément de la consommation d’essence, mentionne-t-elle, la transmission CVT de Subaru offre un rendement des plus satisfaisants. En somme, ils recherchent des véhicules peu coûteux à réparer et à entretenir, des véhicules au rendement écoénergétique supérieur afin de s’assurer que les coûts demeurent peu élevés. »

S’adapter au changement

Au sujet de la concurrence et de la qualité des modèles, Mme Kislanski déclare : « Il n’y a pas de voiture réellement mauvaise sur le marché aujourd’hui. Il faut donc miser sur d’autres aspects et offrir un service de qualité supérieure. L’industrie connaît une croissance très rapide, c’est pourquoi il faut être attentif afin de mieux répondre aux besoins de la clientèle et s’adapter aux mouvements de l’industrie. »

Consciente du phénomène grandissant de l’électrification, Mme Kislanski revendique la qualité et l’adaptabilité de la nouvelle plateforme globale de Subaru pour ces nouvelles technologies. Par ailleurs, celle-ci sert de base à l’Impreza et au Crosstrek, deux modèles récompensés lors de récents tests de collision de l’IIHS.

« La plateforme globale Subaru a été conçue pour accueillir des motorisations diverses, allant du moteur à essence Boxer actuel aux groupes propulseurs des véhicules Subaru à venir. » Elle ajoute que rien n’a été confirmé de la part du constructeur relativement aux technologies hybrides et électriques.

Ce qu’elle pense de l’avènement de la voiture autonome ? « C’est une réalité de plus en plus présente, mais pour ma part, je ne peux nier que j’adore être au volant de mon Forester et que j’espère le conduire encore longtemps ! »