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Plus difficile de revendre un modèle électrique ?

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On dit des véhicules électriques qu’ils génèrent des économies avantageuses et qu’ils nécessitent peu d’entretien. Or, ces économies sont-elles réelles, considérant que les acheteurs, à l’instar des technos, veulent le dernier cri, dans ce cas-ci des véhicules à plus grande autonomie ?

À l’heure actuelle, peu d’entreprises disposent de volumes de revente assez grands de ce type de motorisation pour pouvoir établir des tendances. Toutefois, deux entreprises oeuvrant dans le domaine de l’impartition en matière de gestion de parc ont accepté de se prêter au jeu. Voyons ce qu’elles avaient à nous dire…

Un nouveau marché

« En ce qui concerne les véhicules électriques, très peu reviennent en fin de location, explique Jean-François Dumas, directeur régional d’Element pour l’Est du Canada. C’est un marché relativement nouveau pour ce qui est des parcs. » Il remarque que les véhicules hybrides sont un peu plus nombreux, car la technologie est présente depuis plus longtemps.

« En ce qui concerne la dépréciation, le taux de conversion de revente des véhicules électriques est similaire à celui des véhicules à essence, bien qu’il demeure sensible à certains facteurs comme le prix de l’essence. »

« Pour le moment, les véhicules hybrides ou plug-in sont plus chers à l’achat, enchaîne-t-il, même après les subventions gouvernementales. Considérant un taux d’amortissement similaire en pourcentage, le loyer est donc plus élevé. Comme le coût d’utilisation est plus bas grâce à l’économie d’essence, le coût total d’utilisation peut être avantageux selon le kilométrage et l’emploi que l’on fait de ce véhicule. »

« Par contre, comme le loyer est plus élevé, le conducteur aura un avantage imposable plus important. » Il souligne que la majorité des clients ont des cycles de remplacement similaires à celui des véhicules à essence, c’est-à-dire entre 36 et 42 mois, avec une moyenne de 120 000 kilomètres.

L’influence du prix à la pompe

Responsable de la revente pour l’Amérique du Nord chez ARI, Chris Clarke mentionne que ces dernières années, le prix du carburant a eu un impact majeur sur la valeur des véhicules électriques et hybrides. En fait, celui-ci, jumelé au déplacement des consommateurs des véhicules de type berline vers les VUS intermédiaires et pleine grandeur, a clairement eu un impact négatif sur ce secteur du marché.

« Bien que les temps aient été difficiles pour de nombreux systèmes hybrides et électriques, il est important de comprendre que les hybrides et hybrides compacts ont été les plus durement touchés.

Cependant, il ne faut pas tenter de dépeindre le secteur entier d’un seul coup de pinceau. Si vous regardez la popularité de marques comme Tesla ou autres, vous verrez qu’il y en a qui performent plutôt bien. »

M. Clarke considère qu’il est difficile d’établir des moyennes sur lesquelles les compagnies se baseraient pour vendre ces véhicules, parce qu’il faut tenir compte des spécificités des parcs, ce qui fera varier les besoins de remplacement.

« Je dirais que les cycles de remplacement moyens se situent entre 36 et 60 mois, et le kilométrage autour de 137 000 km (85 000 milles). » Pour ce qui est de déterminer si les mêmes tendances s’observent du côté de l’électrique et de l’hybride, il croit qu’elles sont semblables, mais que dans le passé, les cycles de l’électrique étaient moins bons que ceux de l’hybride.

Catégories : Parc

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