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Congrès de l’ASMAVERMEQ : Les carburants alternatifs expliqués

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Le congrès de l’Association des mandataires en vérification mécanique du Québec (ASMAVERMEQ) tenu au Manoir Richelieu en septembre a permis d’expliquer les avantages des carburants alternatifs aux intervenants du domaine.

En fait, deux conférenciers invités ont réussi à intéresser l’auditoire à leurs champs respectifs, Michel Deslauriers, directeur général de l’Association québécoise du propane et Denis Paradis, coordonnateur du programme de technologie de l’électronique industrielle et personne-ressource de la filière des véhicules électriques au Cégep de Rivière-du-Loup.

Dans un premier temps, M. Deslauriers a démythifié le propane et les peurs qu’il pourrait engendrer tant au point de vue des émissions de gaz à effet de serre (GES) que du danger relié à sa manipulation et à son utilisation. Il a expliqué comment le gaz propane, un produit provenant du gaz naturel est idéal pour les moteurs diesel. En fait, il est trop souvent associé à l’image du BBQ (qui ne représente qu’un infime pourcentage de sa commercialisation) alors que son véritable usage sert à l’agriculture (séchage), le commercial et industriel (chauffage) et le pétrochimique.

Alors que les GES au Québec sont produits à 40 % par le transport, M. Deslauriers croit que le passage au propane comme carburant pourrait faire diminuer cette pollution d’une façon significative. On estime que le propane, lorsqu’il est utilisé dans un contexte automobile, émet jusqu’à 26 % moins de GES au cours du cycle de vie d’un véhicule.

Selon le représentant du propane au Québec, il y aurait 26 millions de véhicules fonctionnant au propane dans le monde dont 60 000 au Canada et 16 000 au Québec. Et il nous a fait l’exemple de l’utilisation du propane par divers parcs au pays dont celui de la police dans Saguenay et de l’économie qu’il représente.

Des spécialistes de l’électrique

Dans le cas de Denis Paradis, son rôle a notamment été de décrire comment il devient de plus en plus important et essentiel de former du personnel spécialisé dans l’entretien de véhicules électriques. Avec quelques 15 000 véhicules électriques au Québec, on sent un intérêt grandissant dans le domaine de la part des gestionnaires de parcs automobile et des consommateurs.

Après avoir expliqué le fonctionnement d’un véhicule électrique, celui des batteries, celui des chargeurs et divers autres sujets propre aux voitures électriques, M. Paradis a parlé des risques d’électrocution et des causes possibles. Afin d’éviter les accidents, il a fait un survol des meilleures pratiques incluant l’utilisation d’outils appropriés, de l’attitude de prudence à privilégier au travail comme par exemple en ne travaillant jamais seul lorsque le système est sous tension.

Notons que le Cégep de Rivière-du-Loup qu’il représente et celui de Saint-Jérôme offrent des attestations d’études collégiales dans le domaine incluant la formation d’une réorientation, ce qui pourrait créer des métiers d’avenir. Comme quoi l’ASMAVERMEQ voit plus loin en matière d’entretien automobile.

 

Catégories : Parc

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