En marge de son plan d’électrification, la Société de transport de Laval (STL) teste ces jours-ci un autobus électrique de marque Proterra, une entreprise basée en Californie.
Le Catalyst E2 fait 12 mètres de longueur et est reconnu pour sa capacité énergétique (250 km d’autonomie) et sa structure de composite qui en diminue considérablement le poids. Chacun de ces bus vaut environ 749 000 $ US (près de 900 000 $ CAN). Le constructeur affirme qu’au terme de sa vie utile, il aura généré des économies allant jusqu’à 237 000 $ US sur les frais d’entretien (environ 150 000 $ US par rapport à un autobus au diesel conventionnel). Celui-ci est également équipé de capteurs télémétriques qui informent le constructeur si un problème d’ordre mécanique est détecté, afin d’en informer rapidement l’opérateur.
« Ce bus a été conçu pour être 100 % électrique, a précisé Michael E. Hennessy, directeur principal des ventes de Proterra, en soulignant que l’entreprise, qui conçoit ses propres batteries, ne fabrique aucun autobus propulsé par combustion. »
Même si Proterra a déjà testé ses bus en conditions hivernales, la STL souhaite voir comment ils se comportent chez nous. « En 2020, tous les autobus que la STL va acquérir seront électriques, mentionne Antoine Malo, conseiller technique en électrification des transports. Dès 2019, nous allons en acheter 10 afin d’électrifier complètement un de nos trajets. »
Rappelons que la STL a été la première société de transport canadienne à acquérir un bus électrique en 2012, un DesignLine qui avait entre 110 et 130 km d’autonomie. Contrairement à la Ville de Montréal qui chargera les autobus de Cité Mobilité aux extrémités de chaque trajet, la STL mise sur une recharge en dépôt, qui doit lui offrir plus de flexibilité au niveau des lignes desservies.