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Journal de bord en version électronique : L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

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Puisque les enregistreurs de bord électroniques seront bientôt obligatoires au Canada, il serait sage de faire le pas et de s’habituer tout de suite à cette technologie.

Il est rare de voir le Canada traîner de la patte derrière les États-Unis en matière de règles de sécurité, mais cela semble être le cas avec l’imposition des enregistreurs de bord électroniques (EBE). Vraiment ? La prudence du Canada est peut-être motivée par le désir de trouver des façons d’aider les petits transporteurs à absorber le choc, et le jeu vaut peut-être le risque associé au retard du pays dans ce dossier. Peu importe : les EBE s’en viennent pour de bon.

Le règlement qui entrera en vigueur en décembre prochain du côté américain vise à automatiser l’enregistrement des heures de conduite des chauffeurs de véhicules lourds au moyen d’un dispositif électronique branché sur le moteur. Les règles ne changent pas, mais la surveillance se fera par voie électronique au lieur des inscriptions manuelles dans un journal.

Le règlement prévoit des critères bien précis quant aux caractéristiques des appareils, mais il n’impose pas de marque ni de modèle particulier. Les entreprises de services en télématique doivent évaluer elles-mêmes leurs produits et déclarer leur conformité au nouveau règlement.

Falsification et tricherie

Pourquoi faut-il rendre ces équipements obligatoires ? Auront-ils un impact positif sur la sécurité de nos routes ? Il va de soi que la limitation des heures de conduite pour les chauffeurs commerciaux (et pour tous les conducteurs) est une nécessité. La fatigue au volant est un des principaux facteurs du manque d’attention. Ses conséquences sur la conduite d’un poids lourd peuvent être très graves.

La falsification des journaux de bord est une réalité, et les chauffeurs ont trouvé des manières de violer les règles. Mais voici que les EBE se pointent. Impossibles à falsifier. Le chauffeur n’est plus une variable de l’équation.

Mais pourquoi les transporteurs voudraient-ils s’opposer à leur installation ? Si l’entreprise et ses chauffeurs se conforment déjà à la loi, ne devraient-ils pas accueillir le changement avec joie puisque seule la façon d’appliquer la règle change ? Les EBE auront l’avantage :

  • d’aider les chauffeurs et les transporteurs à se conformer à la réglementation ;
  • de permettre une communication ininterrompue entre le chauffeur, le véhicule et le transporteur ;
  • d’améliorer la sécurité des opérations et de réduire les risques d’accident ;
  • de générer des économies grâce à l’automatisation de certaines fonctions.

Il reste que les forums fréquentés par les camionneurs sont pleins des préoccupations quant aux impacts sur les petits transporteurs qui contournent actuellement la loi. Certaines de leurs craintes sont fondées, comme le coût de la technologie, l’incertitude quant aux modèles d’appareils qui seront acceptés dans l’avenir (présentement évalués par leurs fabricants) et les coûts supplémentaires liés au respect de la réglementation.

Bientôt au Canada

Préoccupations ou pas, les EBE arrivent au pays, et il est préférable de s’y faire vite et d’habituer les chauffeurs à s’en servir et à les évaluer afin de choisir la technologie qui conviendra à leurs besoins et qui sera aussi acceptée au sud de la frontière (pour les transporteurs internationaux). Pour vaincre les peurs et encourager les parcs à passer à l’électronique, il faut se rappeler ce qui suit :

  • Les EBE permettent une meilleure uniformité de la cueillette d’information, ce qui élimine les erreurs et la tricherie.
  • Les EBE réduiront les inconvénients aux postes de pesée et lors des contrôles.
  • Les EBE vendus au Canada seront conformes à la réglementation américaine en vigueur dès décembre 2017.
  • L’arrivée des EBE ne modifie en rien les règles actuelles sur les heures de conduite.

Chaque entreprise peut bien sûr aborder le changement à son propre rythme, mais je pense que permettre aux chauffeurs de mettre les technologies à l’épreuve et de s’y habituer avant qu’elles deviennent obligatoires relève du bon sens.

 

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