Ensemble, Serge Gaudreault et Luc Thibault comptent plus de 60 ans d’expérience dans le domaine automobile. Pas étonnant qu’ils inspirent autant confiance et que les ventes commerciales de Montmorency Ford se maintiennent à si bon rythme.
Si la concession alimente les parcs automobiles en véhicules depuis 1997, ce n’est qu’en 2003 qu’elle a véritablement commencé à développer son créneau, soit la vente de 700 à 800 unités par année aux parcs – ce qui représente 35 à 40 % de l’ensemble des ventes de Montmorency Ford. En plus de leur connaissance des produits, le directeur des ventes aux parcs et le directeur des clients commerciaux se vouent un respect mutuel qui se transpose aussi dans le service à la clientèle.
« Dans les meetings de Ford, on nous a surnommés le « Dream Team » », relatent-ils, parce que nous travaillons en équipe alors que dans la vente, certaines personnes se sentent en concurrence avec leurs collègues. »
Des rôles bien définis
Il faut dire que les rôles sont bien départagés, ce qui aide à la bonne entente. Pendant que Serge Gaudreault se charge des clients institutionnels et des grandes entreprises, Luc Thibault se concentre sur les plus petits parcs en offrant un service sur mesure. Avoir été mécanicien pendant 23 ans constitue un avantage pour transiger avec des PME où le responsable des acquisitions porte souvent plusieurs chapeaux.
Depuis moins d’un an, Mylène Rousseau, assistante aux ventes, se charge de l’aspect clérical : « C’était nécessaire pour pouvoir continuer à offrir un service de qualité à nos clients, commente M. Gaudreault. Si je ne peux répondre tout de suite, les clients sentent que leur demande est accueillie et ça me permet d’être au courant des situations requérant une réponse rapide. » De plus, un conseiller technique de Montmorency Ford est également dédié aux parcs pour s’assurer que les véhicules soient immobilisés le moins longtemps possible.
Un service sur mesure
Chez Montmorency Ford, les modèles les plus vendus aux parcs sont les F-150, les Edge, les Transit et les Fusion. Comme le nombre de configurations de camions est quasi infini, chaque commande est adaptée aux besoins du client. « Nous faisons affaire avec plusieurs fournisseurs et équipementiers, signale M. Thibault, et lorsque nous livrons le véhicule, il est prêt à être utilisé et porte déjà le logo de la compagnie. »
Il faut dire que les deux hommes partagent la même vision du travail et se font un devoir de livrer eux-mêmes chaque véhicule. Au terme de la vente, ce qui les motive, ce n’est tant pas la paye que le sentiment d’avoir été utile. « Quand quelqu’un vient me voir pour me dire : « Je n’achèterai jamais un véhicule de quelqu’un d’autre », ça me fait chaud au coeur et ça m’incite à me dépasser », souligne le directeur des clients commerciaux.
Pour Serge Gaudreault, la « friday joke » envoyée à 500 personnes chaque semaine depuis plus de 15 ans est une incroyable carte de visite. Au-delà de l’humour, il y indique : « Souvenez-vous, si vous n’arrivez pas à trouver le Ford que vous voulez, je vais m’en charger », ce qui lui amène une clientèle qui excède la région de Montréal.
Une position stratégique
Si aujourd’hui, la position géographique de la concession – à proximité du Quartier Dix30 – peut sembler idéale, cela n’a pas toujours été le cas. « Quand j’ai débuté ici, l’indicatif régional 450 indiquait à nos clients montréalais que nous venions de la banlieue, note M. Gaudreault, ce qui n’était pas nécessairement enviable. »
Il peut se passer plusieurs choses entre le moment où le client commande son véhicule et la livraison. Pour ces deux spécialistes des parcs qui carburent aux défis, chaque nouveau casse-tête constitue une opportunité d’innover ; comme la fois où ils ont fait une présentation virtuelle parce que leur client ne pouvait se déplacer…